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Boulevard Pasteur, tant de bitume !

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Les travaux étaient annoncés dans le magazine municipal ; ils étaient nécessaires, ils sont maintenant achevés. C’est bien, mais n’aurait-on pas pu imaginer une solution moins noire, plus verte, plus douce ?

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Les travaux annoncés

Des avenues américaines ?

Cette portion du boulevard Pasteur, comme d’ailleurs l’avenue de Verdun, ont été dessinées dans les années 60, dans des proportions qui les font ressembler aux grands boulevards des très grandes villes. Des dimensions qui sont aujourd’hui vues comme déraisonnables. Quinze à dix-sept mètres d’emprise.

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Boulevard Pasteur, avenue de Verdun, grandes largeurs

A la fin des années 90, la municipalité, sur les conseils du CAUE et des services de l’État, avait confié une étude sur les entrées d’agglomération à Mme Mosbach, architecte paysagiste. L’étude est sûrement encore dans les archives de la mairie. Ses préconisations ont été mises en oeuvre au fur et à mesure des travaux de voirie, adaptées aux moyens et aux besoins : les giratoires des Écotais et des des Ardillacs, celui de Bel-Air dans sa grande simplicité, avant qu’il ne devienne est « décoratif ». Le traitement de l’avenue de la Gare à partir du Pont-Digo s’inspire des mêmes principes.

Plus récemment, la communauté de communes avait conduit une étude sur la requalification de la RD 5 (l’avenue de la Gare !), étude réalisée par Territoires en Mouvement... en liaison avec le conseil général/départemental. L’image ci-dessous donne une idée de ce qui aurait pu être fait dans la portion rénovée du Boulevard Pasteur.

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Principe de profil en travers (agglomération)

Comme on le voit, on peut réserver une voie de 6 m à la circulation des voitures, et, en plus, des places de stationnement, des voies cyclables et des trottoirs, et même des plantations hautes et basses !

Mais ça aurait coûté plus cher ?

Peut-être ; c’est un sujet qui aurait pu être étudié, débattu, en comité consultatif Travaux. Il est vrai que le comité doit se contenter d’apprendre ce qui a été décidé avant ! Et dites-vous bien que cet aménagement est là pour 20 ans au moins, sauf à casser ce qui sera presque neuf ou en bon état. C’est durable, mais pas très raisonnable ! Et qu’on en vienne pas nous rappeler que les finances communales sont tendues du fait de la construction de l’école : de tels chantiers, l’école et la voirie, sont des constructions faites pour durer et justifient le recours à l’emprunt...

Contre le changement climatique, verdir la ville

Tout cela est bien dommage, car vous avez là un modèle d’aménagement qui remonte aux années 60 (du patrimoine ?) pensé pour le « tout voiture » et qui ne tient pas compte des réflexions urbanistiques d’aujourd’hui.

D’autant que Questembert Communauté - et Questembert donc - a lancé un plan climat air énergie territorial (PCAET). Lire ici et des informations et réflexions sur le sujet. Parmi les objectifs de ce PCAET, il y a la limitation des consommations d’énergie, la réduction des émissions des gaz à effet de serre, la lutte contre le changement climatique. Ces objectifs sont intimement liés... et l’aménagement du boulevard Pasteur coche toutes les cases de ce qu’il ne faut pas faire !

Voir ci-dessous un article sur la végétalisation comme moyen de rafraîchir la ville, un article publié, il y est vrai, au plus fort de la canicule, mais qui est très éclairant :

Végétaliser pour lutter contre le réchauffement climatique

Faute de réflexion, d’anticipation, notre commune est passée à côté d’une belle opportunité. Si seulement, c’était la seule fois.

Publié le dimanche 19 août 2018, par Paul Paboeuf.

Messages

  • Un exemple de restructuration urbaine dans une commune de 4200 habitants :
    Amélioration importante du paysage urbain, la restructuration de l’avenue a permis d’améliorer considérablement la sécurité dans ce secteur très passant de la commune. Il convenait de réduire la vitesse des véhicules, de faire une place aux déplacements à vélo, et de sécuriser l’espace pour les piétons, notamment les écoliers de l’école à proximité, qui sont nombreux à emprunter quotidiennement cette avenue. Des travaux annexes concernant le réseau d’adduction d’eau potable, l’installation d’un réseau de fibre optique et le réseau d’éclairage ont également été menés.

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  • Quelques précisions concernant mon post précédent :
    - Les 2 premières photos du fichier joint sont prises avant les travaux et les 3 suivantes après.
    - Il y a peu de végétation car les travaux se sont terminés à un moment de l’année non propice aux plantations.

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  • Bonjour

    pas d’aménagement urbain = pas de bien être = pas d’attractivité = dépréciation du patrimoine immobilier des questembertois ???

    dans toute le centre ville il y a quand même
    peu d’arbre, peu d’espaces vert, et quand ils existent peu entretenus ?
    pas de labellisation villes fleuries ?
    pas ou peu de lignes aériennes enterrées alors que toutes les communes le font même les petites ?
    une DDE en centre-ville alors que des terrains sont dispo à Bel air ?
    des friches commerciales ?
    des locaux de gendarmerie qui font pitié ?
    un axe naturel de développement urbain centre-ville/bel air pas travaillé ?
    des terrains de sport qui pourraient être une base de poumon de verdure de centre ville mais qui sont excentrés au Galinio et inaccessibles pour un enfant en vélo ?

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    • Un constat et des idées à partager !
      Oui, nous avons un centre-ville trop minéral. Mais comme toujours résultat de compromis entre les acteurs... avec de temps en temps, des « lobbies » (oui, ça existe, même chez nous !) auxquels il n’est pas facile de résister ; je résume : « il nous faut des parkings, des parkings, des parkings ». Tant pis si après, ceux qui les ont réclamés les bloquent avec leur voiture personnelle... et privent leurs clients de stationnements.
      Ville fleurie ? C’est souvent artificiel, « décoratif », mais il y a eu des essais : du côté communal, des vasques suspendues, par exemple, mais beaucoup de réticences des riverains. Noter qu’il y a des logements vacants au-dessus des commerces... et aussi maintenant des commerces vacants (qui fera un comptage des fermetures depuis quatre ans ?)
      Lignes aériennes en centre -ville : oui beaucoup de retard là-dessus, et du retard qui s’accumule.
      ATD, ex DDE : l’agence technique départementale doit déménager au Petit-Molac, c’est annoncé depuis dix ans, avec une modif du PLU exigée par le conseiller général Michel Burban... Et quand la modif est faite, on n’en parle plus pendant plusieurs années. L’espace occupé par l’ATD avait été inclus dans les réflexions sur la ZAC multi sites... qui n’est plus à l’ordre du jour.
      Gendarmerie : eh oui, j’ai fait ce que j’ai pu. Mais deux interlocuteurs difficiles : le ministère de la défense (gendarmes = militaires) et le conseil général/départmental, toujours prêt à retarder/bloquer des projets questembertois.
      Centre-ville/la Gare et Bel-Air : serpent de mer ! blocage des projets de développement. Mais ça finira par arriver, c’est tellement « naturel ».
      Terrains de sport : espace réservé aux Buttes près de l’’Asphodèle, mais la demande est tellement forte que la solution du Galinio s’est imposée. Reste les accès « doux », imaginés, mais pas encore réalisés par le vallon de Célac, vers Kerjumais puis le Pastelet, et le Galinio. Ça reste compliqué.

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