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Départementales : de fausses réponses nationales

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Ne nous trompons pas de scrutin : les élections départementales des 22 et 29 mars verront beaucoup d’électeurs exprimer leur désarroi, leur désespoir, leur colère, peut-être, par un vote pour des candidats sans projet pour le territoire ni d’ailleurs capacité à gérer les vrais problèmes locaux.

Le danger du vote « défouloir »

Trop d’électeurs ont tendance à oublier que les élus des 22 et 29 mars devront avant tout gérer des départements ! Depuis les municipales de l’an dernier, depuis surtout les élections européennes, tout semble se brouiller aux yeux de nos concitoyens. Ils ont pourtant appris déjà à leurs dépens que le vote local n’est pas un sondage d’impopularité, mais un choix positif d’élus qui doivent assumer les responsabilités de la gestion quotidienne du bien-être de nos concitoyens. Après le temps des promesses, lancées comme ça, sans aucune connaissance de la réalité communale ou départementale, viennent des lendemains qui chantent .... faux quelquefois. C’est pourquoi je voudrais vous garder de la tentation du vote « défouloir ».

Des élus soumis aux technocrates

Des élus sans culture de la gestion locale seront forcément sous la coupe des collaborateurs de cabinet, des fonctionnaires de la technostructure (un comble pour ceux qui vomissent les fonctionnaires !). Pire même, il arrive qu’ils se débarrassent de collaborateurs expérimentés ou découragent ceux qui pourraient les aider à maîtriser des dossiers complexes.

S’enraciner dans le monde réel

Pour réconcilier nos concitoyens avec l’action politique, il faut des élus qui jamais n’oublient l’expérience quotidienne partagée, fondement d’un projet authentique, légitime et, tout simplement, utile. Sur ces critères, votre choix sera facile ! Il évitera à la fois de confier les responsabilités à des candidats qui, en quelques mois, ont montré leurs limites ou à d’autres dont la haine et la désespérance sont le fonds de commerce florissant.

La noblesse de l’action politique

Au contraire, l’action politique tire sa noblesse de se mettre au service de tous ! Sans se faire la grosse tête, sans non plus se contenter d’être les petits soldats d’une organisation qui se coupent aussi bien des élus de base (sauf pour les domestiquer par le clientélisme) que des acteurs dynamiques des territoires.

Publié le mardi 10 mars 2015, par Paul Paboeuf.

Messages

  • Et maintenant l’insécurité dans les collèges !

    On peut ajouter que le nouveau credo des candidats « hors-sol » de l’extrême droite est d’évoquer l’insécurité dans les collèges. Le Bronx dans les cours de récrés ! Histoire de faire peur, évidemment.

    Sur quels éléments objectifs s’appuient-ils pour écrire cela ? Aucun évidemment, mais l’idée est bien d’inquiéter les parents et les grands-parents, pas d’évoquer le quotidien des Morbihannais.

    Répondre à ce message

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