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Elections départementales : Maxime Picard sur Tébésud

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Vendredi 6 février, Tébésud a diffusé une première émission consacrée aux élections départementales, avec un focus sur les 8 cantons de l’ouest du département. Maxime Picard, notre collègue du conseil municipal, était le porte-parole de Morbihan Ensemble, qui regroupe les candidatures de la gauche rassemblée. Il était face à M. Loas, maire de Ploemeur.

Les risques de la division à gauche... et à droite

C’est le maire de Ploemeur qui le dit : La division profitera probablement aux extrêmes, et c’est une lourde responsabilité que porteront les candidats de la division." Maxime Picard souligne le risque particulier dans le canton de Lorient 2 où les divisions à gauche et à droite vont jusqu’à l’émiettement : un boulevard pour les extrémistes dont on sait qu’ils n’ont pas d’action concrète sur le territoire. Et Maxime Picard de citer la députée européenne du Front National qui n’est présente sur aucun dossier local.

Et pourtant une des réponses au désarroi des citoyens réside dans la proximité entre les élus et les habitants. « Nous sommes face à une organisation politique qui capte des voix sans aucune présence sur le terrain. Ce sont la plupart du temps des candidats hors-sol ».

Des valeurs à partager

A gauche, le choix du second tour est évident : le report se fera sur le candidat républicain ! Le maire de Ploemeur a dit à peu près la même chose, réaffirmant ses valeurs humanistes. On saluera cet engagement... pas sûr, malheureusement, qu’il soit partagé par tous ses collègues !

Bien géré le Morbihan ? Non, voir les collèges de Questembert et Elven

La propagande de la majorité sortante nous serine que le département est bien géré. Affirmation contestable : il suffit de relever que le Morbihan est le 87ème pour les dépenses sociales, c’est-à-dire les interventions en faveur des personnes âgées, des handicapés, des familles... En fait, le Conseil Général s’en tient aux dépenses obligatoires dans ce domaine.

Pour les collèges, c’est encore pire ! Le projet du collège public à Elven, pourtant bien engagé, puisque l’équipe de maîtrise d’oeuvre était retenu, a été jeté aux orties pour lancer un autre projet qu’il faudra attendre jusqu’en 2017, avec un surcoût important. Dans le même temps, les 4 millions d’euros de crédits pour la rénovation du collège Jean-Loup Chrétien à Questembert ont été retirés de la programmation, alors que le collège est surchargé et surtout délabré : les conditions d’accueil de nos adolescents sont inacceptables.

Publié le lundi 9 mars 2015, par Paul Paboeuf.

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