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La croix du Calvaire restaurée

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Petite cérémonie ce vendredi 29 juin autour de la croix du Calvaire : les voisins étaient rassemblés autour du père Boudard, des élus, des responsables des services techniques, et des représentants des entreprises pour marquer la fin du chantier de restauration de ce monument.

Restauration complète

Le fût de la croix était en mauvais état, il fallait en prévoir le remplacement. Mais avant de couper le bois, il fallait descendre le Christ. Ce qui a permis de découvrir que la statue en fonte était fragilisée ; d’ailleurs au moment de la dépose, les deux mains se sont cassées. Le tailleur de pierre Floch a démonté et remonté l’embase de la croix en y installant un cuve en inox drainée pour insérer le fût de la croix réalisé en chêne par l’atelier Champagne. Le travail de ferronnerie, sur la statue et la couronne solaire comme la cuve en inox, a été confié à l’entreprise Bournigal. Quant à la remise en peinture, dans le style sulpicien, c’est l ’atelier Coreum de Bieuzy qui s’en est chargé. André Jégo a refait les deux boules de pierre qui manquaient aux piliers de l’escalier sud.

Il restera à rejointoyer les pierres mais il vaut mieux attendre que le bois neuf ait fini de dégorger son tannin. Le chantier nature et patrimoine reprendra ce travail à l’automne.

Un monument du XVIIIème siècle souvent remanié

Le calvaire originel remonte sans doute au XVIIIème siècle. Dans son livre Questembert, au coeur du Haut-Vannetais, (en vente à l’office de tourisme)
l’historien local Bleiguen (Edmond Marquer) signale un calvaire en ruines vers 1810 ; reconstruit au temps de la Réstauration, remanié à plusieurs reprises, il avait été refait en 1879. Dans les années 1950, il avait encore l’aspect qu’on voit sur les photos anciennes, comme celle-ci de la collection Delcampe

Cette croix de bois avait été remplacée dans les années 60 par une croix de pierre, abattue quelques années plus tard par une tempête. La commune avait ensuite fait le choix d’une croix de bois. Mais la base du fût insérée dans un bloc de béton avait souffert de l’humidité ; c’est ce qui avait conduit à ce projet de réfection du calvaire. Le voilà donc restauré : tous les acteurs de l’opération étaient ravis de l’aboutissement, bien que la nouvelle croix, refaite sur le modèle démonté il y a quelques mois, est moins haute que celle qu’on voit sur les cartes postales, malgré ses 7 mètres de haut.

Publié le lundi 2 juillet 2012.

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