Le fonctionnement de la salle culturelle

Le complexe culturel en construction comporte trois volets principaux : une salle de spectacle, une salle conviviale pour les réceptions, et un ensemble de salles dédiées à la pratique musicale, à quoi s’ajoute un grand hall d’accueil qui peut être utilisé aussi pour des expositions. Avec ses 400 fauteuils, la salle de spectacle correspond au mieux aux besoins de notre territoire communautaire ; une partie des gradins peut se replier en fond de salle tandis que les autres sont encastrés dans une fosse recouvrable juste devant la scène, qui reste au niveau du sol. Dans cette configuration, la grande salle complètement à plat peut accueillir un millier de spectateurs debout ! La salle de réception sera utilisée bien sûr pour les fêtes familiales ou associatives car elle communique avec le local traiteur, mais elle pourra aussi servir pour des activités de loisirs (danses bretonnes ou danses de salon, etc.) Enfin, les salles de musique ont été conçues avec l’insonorisation maximale, elles serviront à l’éducation musicale dans le cadre du SIDEM (Syndicat Intercommunal d’Education Musicale), mais elles devront pouvoir être utilisées en fonction des plannings par les amateurs d’autres musiques.

Câblage et isolation dans la salle de réception

Pas de dérive financière du coût des travaux

Réalisé par la communauté de communes, ce nouvel équipement est évidemment coûteux, puisqu’on arrive à environ trois millions d’Euros au total. Heureusement, nous avons fait le plein de subventions et de concour dits FEDER (Fonds Européens de Développement Régional) étaient pratiquement épuisés. Le coût est important, mais il faut rassurer ceux qui craignent que Questembert ne pompe à son profit les ressources du territoire : le reliquat, après subventions, sera assuré par la ville centre ! Et surtout, grâce à un travail très fin de la SEMAEB, dans son rôle de mandataire, il n’y a aucune dérive financière du coût des travaux...

Régie directe ou délégation de service public ?

Pour gérer un équipement comme celui-là, plusieurs solutions ont été explorées, à partir des expériences de nos voisins. Souvent, le mode d’exploitation est la régie directe : tout est assuré par du personnel communal... et quelques bénévoles. Mais, il n’est pas facile de recruter le bon spécialiste, capable de faire une bonne programmation et capable de gérer l’accueil des activités associatives ou autres. Et à côté il faut aussi un technicien qui connaisse l’éclairage, le son et bien d’autres choses encore. Une autre solution est de confier la gestion, après appel d’offres, à une entité extérieure, une association ou une entreprise spécialisée, dans le cadre d’une délégation de service public. En ce cas, le délégataire s’engage sur le cahier des charges (combien de spectacles, de quel genre, avec quels tarifs, comment on accueille les associations utilisatrices, à quelles conditions sont organisées les fêtes privées, etc.) et le contrat définit aussi les conditions financières de cette délégation : quels coûts la collectivité est-elle décidée à accepter ? Et si l’un ou l’autre des signataires n’est pas satisfait, il est toujours possible de rompre le contrat, de chercher un autre partenaire ou alors la collectivité peut reprendre la main en gestion directe.

Le parvis et, à droite, la salle de réception

Un nom pour la nouvelle salle ?

Nous avons attendu longtemps ce nouvel équipement, le voilà presque à notre portée, comment allons-nous le désigner ? Faites-nous vos suggestions.