Questions de tourisme

Gestion du Moulin Neuf après rénovation, contrat d’attractivité touristique étaient les premiers points de l’ordre du jour, qui ont été discutés en l’absence des délégués de Rochefort-en-Terre dont le maire, vice-président en charge du tourisme, qui étaient excusés. Il est vrai que c’était d’abord une question de finances, puisqu’il s’agissait de préparer un « contrat d’attractivité touristique » avec le Conseil Départemental. Pour faire simple, il s’agit de flécher sur une période de 4 ans les « droits de tirage » en TSD (Taux de Solidarité Départementale) : le taux de subvention est bonifié à 30 % pour un montant plafonné à 750 K€ par an. Ainsi Questembert Communauté pourrait obtenir un financement maximal de 900 000 euros sur les projets dans le domaine touristique et donc pour le Moulin Neuf. En contrepartie, la Communauté ne peut pas solliciter d’autres aides du conseil départemental. Mais cela n’a pas de conséquences sur le financement départemental des projets communaux. Notons que, cette fois, le département va au-delà du coup par coup et donne une vision plus large à ses interventions : il s’agit de « soutenir financièrement les projets touristiques d’ampleur dont les retombées peuvent bénéficier à tout le Morbihan. »

La préparation de ce contrat implique du travail d’ingénierie et la Communauté va solliciter le directeur de l’Office de Tourisme pour rédiger le dossier : le conseil a approuvé la convention entre Questembert Communauté et l’OTSI (association). Le dossier se déclinera sur 4 thèmes (mobilité / déplacements, loisirs nature, culture patrimoine, marketing territorial (accueil, promotion, communication, etc..) et en 3 phases (diagnostic, plan d’actions, mise en œuvre et suivi des actions)

Le deuxième gros sujet était la signature du contrat de location gérance de 10 années renouvelables avec la société Terres de France pour la gestion du Moulin Neuf, et plus spécifiquement des 50 chalets neufs implantés à Sous-le-Bois. La première année, le loyer sera de 50K€, la seconde de 100K€ et ensuite 120 K€. Selon le plan prévisionnel de financement, cette recette couvrira la charge de l’emprunt.
Rappelons qu’à ce jour, le projet consiste en 4 points :

• la démolition des hébergements de « Sous le bois »et l’implantation de 50 chalets
• les travaux d’aménagements extérieurs – réseaux- voirie
• la réhabilitation de l’auberge, quelques travaux sur le bâtiment « salle d’animation », le fournil (peinture etc..) et le réaménagement d’un gîte de sous le bois en espace atelier espaces verts et lingerie.
• l’aménagement d’une passerelle au-dessus de l’étang facilitant l’accès des hébergements de « Sous le bois » à l’auberge.

Mais le projet ne porte pas sur les autres espaces publics (parking entrée du site côté Kérioche, espaces jeux, cheminement piétons etc..) stationnement situé à l’entrée du site et le cheminement piéton.

Si l’on peut se réjouir de voir ce projet avancer et s’inscrire enfin dans une réflexion globale à l’échelle du territoire, des questions demeurent sur le devenir des gîtes de Kerioche, sur la qualité du plan d’eau...

Collecte et traitement des déchets : une belle réussite

Le rapport présenté par le vice-président Georges Boeffard a confirmé les bons résultats de la politique de redevance incitative initiée dans le mandat précédent par François Hervieux : le tonnage d’ordures ménagères n’augmente pas, malgré l’accroissement de la population, et cela permet de contenir l’augmentation des coûts de traitement et donc le montant de la facture pour les usagers. Voir ICI le rapport complet pour 2015 et ICI une version synthétique.

Une nouvelle étape dans le tri et le recyclage sera franchie avec la convention passée avec Eco TLC pour la collecte des Textiles, Linge de maison, Chaussures : à chaque fois qu’on trie mieux, on réduit le total des « ordures ménagères résiduelles », et donc la facture finale.

Le succès des déchetteries a conduit la communauté à prévoir un contrôle d’accès à l’entrée : les usagers (ménages et entreprises) du territoire recevront des cartes d’accès qui permettront de passer les barrières levantes. Le dispositif prévoit aussi l’enregistrement des quantités de déchets apportées par les professionnels au moyen d’un terminal mobile, ce qui facilitera la facturation qui sera plus juste.

La Communauté se trouve pourtant confrontée à l’accroissement de la masse de déchets verts, bien que le compostage sur la plate-forme de l’Epine fonctionne bien et produit un compost qui est réemployé en agriculture. Le broyeur à végétaux permet aux communes de réutiliser sous forme de paillage les tailles des arbustes du domaine public. Pour des raisons de sécurité et de responsabilité, il n’a pas été possible jusqu’ici de proposer un service comparable aux particuliers. Peut-être serait-il possible de suivre le modèle du pays de Chateaugiron : la communauté subventionne à 50% la location d’un broyeur auprès des entreprises conventionnées. A voir ici

Autour de la gare et du siège communautaire

Le conseil a validé la répartition des coûts et des subventions entre la Communauté et la ville de Questembert pour les travaux initiés en 2013 et qui s’achèveront avec la réalisation d’un giratoire d’accès à la gare.

Tarifs spectacles saison 2016-2017

La présentation de la saison culturelle de l’Asphodèle se déroulera le 23 septembre 2016, avec l’intervention de la Cie Nina la Gaine. Une soirée en entrée libre, dont voici un avant goût :

Teaser Spectacle TU DANSES, Bagatelle #2 // Création Septembre 2015 // Cie Nina La Gaine from Nina La Gaine on Vimeo.

Les tarifs restent très doux : de 14 € à 20 € pour les spectacles les plus chers, mais on descend à 5 € pour le Festival Prom’nons-nous). Les tarifs les plus bas sont accordés aux abonnés (pour deux spectacles au moins !), le tarif réduit s’applique demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé, étudiants, - 18 ans, Cézam-Aceva, COS 56, COSI, Comités d’Entreprise.

Festimômes édition 2016

Eh oui, 2016 sera une année sans Salon du livre de jeunesse mais avec Festimômes, puisque c’est maintenant une année sur deux. Des coupes très symboliques dans les dépenses culturelles. Economies de bouts de chandelle ! Mais il y aura quand même des spectacles pour les tout-petits dans toutes les communes et le tarif restera à 2 €.

Schémas directeurs d’assainissement de zonage des eaux pluviales

Dans le cadre du PLU i, il faut prévoir la gestion des eaux usées et des eaux pluviales à la fois pour la qualité globale de l’eau et la prévention des inondations. Le Conseil a validé les résultats des appels d’offres.

L’avancement de la démarche PLUi

L’élaboration du PLU intercommunal suit son cours... Un long fleuve tranquille ! Avec peu de participation du public. Le deuxième questionnaire proposé sur le site internet de la communauté n’a suscité que 134 réponses, à peine plus que les 105 du premier. (Voir l’analyse ici) Et pourtant, le débat sur le PADD (Plan d’Aménagement et de Développement Durables), qui sera l’étape la plus importante du projet, est prévu pour l’automne 2016.

Les « balades thématiques » censées permettre de prendre conscience des réalités du territoire n’ont pas eu le succès escompté. Espérons que les panneaux de présentation du PLUi disponibles au siège de la Communauté et dans les mairies attireront l’attention du public, qui peut aussi s’exprimer à travers les registres disponibles dans les mairies. Voir ici la page S’informer, s’exprimer.

Rappelons que s’il faut aujourd’hui, comme cela a été dit, rattraper le retard pris par rapport à nos voisins dans la réflexion de stratégie de développement territorial en menant cette démarche de PLU i valant SCOT, c’est que toute avancée dans ce domaine a été refusée par ceux qui aujourd’hui conduisent l’opération !

Prendre en compte les enjeux définis dans le diagnostic

Le conseil a entendu une présentation générale des enjeux qui ressortent du diagnostic. Oui, notre territoire est bien situé et bien desservi, et profite de l’attractivité du Pays de Vannes et de la Bretagne sud. Nous savons aussi qu’il existe un déséquilibre entre l’est et l’ouest de notre territoire, l’ouest profitant plus nettement de l’attractivité de Vannes agglo et aussi du rayonnement de Questembert, la ville centre qui concentre un tiers de la population du territoire. Cependant, on peut s’interroger sur l’attractivité de Questembert entre Elven et Muzillac qui se développent et se renforcent ? Peut-être perçoit-on maintenant le manque d’une locomotive commerciale. Ceux qui ont bloqué l’arrivée d’un Leclerc se rendent-ils compte qu’ils ont joué contre leur commune ?

Le PADD devra prendre en compte les éléments du diagnostic qui imposent de corriger les tendances lourdes, en matière de modèle d’urbanisation, de consommation de l’espace, de modes de déplacement... Nous avons presque un seul type de logement : la maison pavillonnaire, souvent devenue trop grande pour les propriétaires occupants : comment répondre aux besoins variés d’une population diversifiée (jeunes actifs, jeunes ménages, seniors…) ? Ces logements récents ont souvent été construits aux dépens des espaces agricoles et naturels alors qu’il reste du potentiel de développement en renouvellement dans les bourgs et centre-ville. Conséquence : 84 % des déplacement se font en voiture individuelle

Voilà quelques problèmes qu’il faudra prendre à bras le corps, en mobilisant toutes les bonnes volontés. Et qui ont été seulement effleurés au cours du conseil.

Un PLU valant SCOT ? Vraiment ?

Un SCOT, (Schéma de Cohérence Territoriale), cela implique une prise en compte globale du territoire. Et en premier lieu, les problématiques environnementales : paysages, trame verte et bleue, préservation des espaces naturels, relation avec les territoires voisins (Vannes Agglo, le Parc Naturel Régional, etc). Un SCOT doit aussi traiter la question énergétique à travers un Plan Climat Energie Territorial, définir un Programme Local de l’Habitat... Toutes questions qui, jusqu’ici en tout cas, n’ont pas été traitées dans les réunions du conseil communautaire...

Avenants, travaux supplémentaires

Ce serait cruel de rappeler les attaques virulentes de certains dans les mandats précédents : « c’est mal étudié, mal préparé, etc... » Il y a toujours des corrections à apporter aux projets au cours de leur réalisation. Et tant que ça reste raisonnable, il n’y a rien à dire. Comme par exemple, une dérive inférieure à 2% pour l’extension de la salle de sports aux Buttes.

Le prochain conseil communautaire aura lieu le 12 septembre à 20 h.