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Paul Molac, un député à l’écoute

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Paul Molac, député de la 4ème circonscription, est très présent sur le terrain. Il était récemment au marché de Questembert, il tient des permanences tous les lundis à Ploërmel, il est venu saluer les acteurs de nos Festives Halles. Il nous a fait parvenir ces lignes où il expose comment il veut remplir les fonctions que nous lui avons confiées.

Voir en ligne : Le blog de Paul Molac

Bien connaître les hommes et leur milieu

Les intertitres sont de la rédaction

"Un député doit-il être un fin connaisseur de sa circonscription, de son économie, de sa culture, de la mentalité de ses habitants ? Je suis persuadé que oui. Comment un député hors sol, sans enracinement local, pourrait-il comprendre ses concitoyens et le territoire où il se trouve ? Comment être efficace dans l’action législative sans connaître la réalité sans entrer parfois dans les détails ? Cela me paraît tout bonnement impossible. Pour illustrer mon propos, je vais prendre quelques exemples situés au plus près du terrain.

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Au Marché de Questembert, 12 août 2013

Faire bouger la loi et la réglementation pour permettre l’action locale

Ainsi, tout le monde parle de développer les circuits courts et l’agriculture de proximité par la restauration hors domicile. Ce projet fait consensus. Il faut cependant trouver la bonne articulation. Si on prend la restauration scolaire, les écoles dépendent des mairies, les collèges du département et les lycées de la région. Il faut donc développer des appels d’offre adaptés pour chaque échelon et que la loi permette la mise en place de critères géographiques dans le cahier des charges. Il est donc nécessaire de prendre en compte la réalité du terrain pour adapter la loi.

Parfois, il faut juste changer un règlement ou un contrat comme ce fut le cas pour la construction des éoliennes de Béganne. Dans ce cas, le député discute directement avec le ministère concerné, dans ce cas précis celui de l’environnement. Il faut donc être immergé dans le territoire. Des exemples de ce type, il en existe beaucoup que ce soit dans le domaine de l’agriculture avec le problème de l’azote total, ou de l’enseignement avec la scolarisation des deux ans et l’enseignement du breton et du gallo etc... Cela fait partie de notre quotidien et le travail de recherche de l’information est important pour bien comprendre une situation concrète et solutionner les problèmes.

Être capable de dire non, même à son groupe parlementaire

La défense de notre territoire peut même nous amener à nous opposer à notre groupe politique ou à notre majorité. J’ai fait partie des députés qui ont voté pour une baisse de 50 % de l’écotaxe pour la Bretagne et une exemption pour les véhicules de transport laitier. J’ai estimé que le caractère à la fois périphérique et péninsulaire de la Bretagne et l’éclatement d’une partie de son économie en petites unités très dispersées sur tout le territoire nécessitaient un vote positif de ma part sur ces amendements, contre l’avis de mon groupe parlementaire. Je suis également assez réservé en ce qui concerne la loi sur les métropoles qui doit à mon sens mieux prendre en compte l’aménagement du territoire et conforter le rôle de moteur économique des Régions. Il est nécessaire de renforcer leurs pouvoirs et moyens d’action dans ce domaine pour être sûrs que les richesses soient égalitairement redistribuées sur l’ensemble du territoire. La régionalisation est d’ailleurs une idée qui traverse les partis.

Comprendre et aimer les gens

Enfin, je dirais qu’il faut comprendre les habitants. Je les rencontre souvent soit à ma permanence, soit dans les nombreux déplacements que j’effectue dans la circonscription. Leurs réflexions sont souvent très justes et elles me permettent de percevoir au plus près les difficultés du quotidien. Comment comprendre les fins de mois difficiles quand on ne l’a pas vécu soit même ? Comment comprendre les difficultés liées à tel ou tel travail ou activité quand on n’a pas rencontré les gens qui les exercent ? Cela ne veut pas dire que toutes les demandes soient légitimes mais cette expérience, cette faculté d’écoute enrichissent ma perception du territoire et m’aident dans certains cas à choisir tel vote plutôt que tel autre.

Un député ne peut pas être au-dessus des réalités de son territoire et de ses concitoyens.

Je ne fais donc pas abstraction de notre culture, de notre histoire, de notre territoire. Je me considère comme un élu du peuple au service des concitoyens de la circonscription. J’essaye de comprendre, d’aider ou d’orienter mais je me dois aussi de rappeler certaines obligations par rapport à la loi. Il me semble que les habitants de la circonscription l’ont d’ailleurs bien compris et ils votent souvent pour des gens qui leur ressemblent et sont capables de les comprendre et de comprendre leur territoire. "

Publié le mercredi 11 septembre 2013.

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