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Questembert qu’on aime

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Quand je me trouve dans des réunions ou des groupes ici ou là, je suis souvent surpris d’entendre dire – sans flagornerie – que Questembert, ça va bien, qu’il s’y fait des choses intéressantes, qu’on perçoit une dynamique dans la commune. Oui, je suis surpris, car, ici, à Questembert, j’entends beaucoup de récriminations : rien n’est bien, rien ne se fait. Cependant, quand un nouvel habitant explique pourquoi et comment il a choisi de s’installer à Questembert, ça fait du bien.

Une ville à la campagne

Comme disait la publicité, « elle a tout d’une grande ». Questembert est une petite ville avec (presque) tous les agréments d’une agglomération plus conséquente, tout en gardant une cadre champêtre souligné par la boucle de la rivière du Tohon. Notre projet de coulée verte vise justement à restaurer l’accès à ces espaces abandonnés et en cours d’enfrichement.

Les Halles sont la trace de l’antique activité commerciale, qui se perpétue aujourd’hui, malgré les évolutions des pratiques de consommation, et surtout les facilités de déplacement : le client n’hésite pas à se rendre à Vannes, à Nantes ou à Rennes pour faire ses achats, et les spécialistes mesurent ce qui s’appelle l’évasion commerciale. Cependant, l’attractivité commerciale de Questembert reste forte, grâce aux commerçants eux-mêmes mais aussi grâce aux aménagements réalisés par la commune (réfection des places, nouveaux parkings St-Martin, rue de la Fontaine).

Le développement de la ville s’est fait aussi par l’ouverture de nouveaux services. L’étude notariale emploie aujourd’hui plus de 10 personnes. Six réseaux bancaires ont ouvert des agences. Dans le domaine de la santé, l’accroissement a été très fort. Mais la question du remplacement de médecins généralistes partant à la retraite a conduit les professionnels à s’organiser, avec l’appui de la municipalité, pour créer un pôle pluridisciplinaire de santé, une maison médicale pour employer l’expression courante.

Les services à disposition

L’éventail très large des services est souvent la raison qui conduit les nouveaux arrivants à choisir Questembert. Catherine et Laurent témoignent : « Nous avons deux enfants scolarisés, et un autre à venir. Pour le bébé, nous aurons la crèche, et ils pourront faire toute leur scolarité jusqu’au bac sans quitter la maison. » Pour d’autres, c’est l’offre de loisirs sportifs et culturels (piscine, cinéma, médiathèque) qui a été le critère déterminant. Ou encore, les possibilités de déplacement par le train : on peut vivre à Questembert et travailler à Rennes.

Ces commentaires viennent conforter la justesse de nos choix pour le développement des services : de la maison des jeunes à la salle de gymnastique, en passant par la caserne des pongistes ou le multiaccueil pour la petite enfance.

La dynamique associative

Les multiples associations sont un puissant facteur de lien social et d’intégration des nouveaux arrivants. Il y en a dans presque tous les domaines : sport, culture, solidarité, etc. Et notre municipalité est toujours à l’écoute de leurs initiatives. Quand la Croix Rouge propose d’installer un stand sur la place de la Libération avant les fêtes de Noël, les services de la commune sont venus donner un coup de main pour le montage et le démontage. Pour organiser le challenge de cyclo-cross, l’ACQ a reçu le soutien actif de la municipalité. Les pétanqueurs de la Bogue d’Or vont réaliser une halle de 24 jeux : la municipalité va leur assurer la garantie de l’emprunt.

Tout n’a pas été fait

Malgré tous ces agréments incontestables, reconnus par une grande majorité, certains préfèrent souligner les manques, leurs propres déceptions. Je ne mets pas dans le même sac ceux qui pointent des carences, dont nous sommes bien conscients. Ainsi, j’entends que la salle Alan Meur aurait besoin d’un sérieux coup de jeune. Et c’est vrai, bien que nous ayons déjà fait de multiples améliorations. Savez-vous par exemple que pour les 4 salles du rez-de-chaussée, il n’y avait qu’un seul WC ? Que le revêtement de sol avait été marqué de brûlures de cigarette dès le jour de l’inauguration (on pouvait fumer à l’époque) et que nous l’avons remplacé par un carrelage. Pour ne rien dire des fauteuils de la salle de spectacle, remplacés aujourd’hui par des chaises de bonne qualité. D’autres remarquent que l’école publique de Beausoleil n’est pas au niveau qu’on attendrait aujourd’hui : c’est bien d’accord, bien que nous ayons fait régulièrement des travaux d’amélioration.

Mais pour d’autres, je perçois comme des rêves frustrés. La vie réelle d’une petite ville, trop loin du bord du Golfe, trop à la campagne, n’est pas le cocon insonorisé parfumé de petites fleurs.

La réalité est évidemment plus plate, moins romantique, mais voilà, c’est Questembert que j’aime et que vous aimez aussi, j’en suis persuadé.

Publié le mercredi 5 février 2014, par Paul Paboeuf.

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