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Un territoire zéro chômeur de longue durée

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A plusieurs reprises au conseil communautaire, j’ai suggéré que notre communauté s’engage dans la démarche Territoires zéro chômeur de longue durée. L’idée n’a pas rencontré beaucoup d’écho, malgré la proximité de l’expérience qui démarre à Pipriac. De quoi s’agit-il donc ? Quelques lignes pour mieux comprendre et l’invitation à participer à une soirée débat vendredi 31 mars à 20h au restaurant scolaire de Séné.

Voir en ligne : Le manuel d’expérimentation préparé par ATD

De quoi s’agit-il ?

L’idée est née, dès les années 1970 , dans l’imagination de Patrick Valentin. Elle a été relancée en 2011 par l’association ATD Quart Monde en réponse au fléau qui gangrène notre société : le chômage de longue durée. A ce jour, cela concerne 2,4 millions de personnes. Le principe est simple : utiliser les financements publics, c’est-à-dire environ 15 000 euros par an pour la prise en charge de chaque chômeur de longue durée, sans parler des indemnités versées par l’UNEDIC.

Portée par Laurent Granguillaume, député PS de la Côte-d’Or, la loi qui permet cette innovation a été votée à l’unanimité de l’Assemblée Nationale et du Sénat.
Comme le précise Laurent Grandguillaume, « l’idée n’est pas de créer un dispositif national qui s’applique partout de la même manière, mais de le décliner sur chaque territoire en fonction des souhaits des demandeurs d’emploi et des besoins définis localement ».

Ce qui paraît essentiel, c’est de partir des envies et des capacités des personnes volontaires. D’un autre côté, les emplois proposés doivent répondre aux besoins repérés dans le territoire quitte à rassembler ce qu’on pourrait appeler l’emploi en miettes. Un exemple : l’artisan plombier qui ne peut pas à l’instant T recruter un compagnon qualifié mais sur une journée par semaine pourrait avoir besoin d’un manoeuvre pour faire du nettoyage, des travaux de démolition, etc.

Ce « bout d’emploi » peut être une part du poste à temps complet dans « l’ Entreprise à but d’emploi » qui regroupera les CDI contractualisés dans l’expérimentation.

S’appuyer par exemple sur NéoEmplois

Les principes sont séduisants, cependant, le législateur a voulu que des expériences soient menées grandeur nature avant, si l’évaluation est bonne, de généraliser le dispositif. Une première série de convention a été signée, comme Pipriac. Rien ne nous interdit malgré tout de nous préparer pour nous y engager .

Localement, notre communauté pourrait s’appuyer sur l’association Néo-Emplois, dont l’engagement sur notre territoire est constant depuis longtemps : animation de nos points d’accueill emploi, association intermédiaire, chantiers d’insertion, interim d’insertion, sans parler des actions sur la mobilité.
Le savoir-faire est là. Encore faudrait-il une volonté politique.

Publié le vendredi 31 mars 2017, par Paul Paboeuf.

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