Fillon promet la rigueur aux collectivités locales : Décentralisation et privatisation
8 février 2008, 08:52, par Guillaume
Depuis 2002, l’Etat ne cesse de se dégager de dépenses – ce qui lui permet de faire triomphalement des réductions d’impôts à certains – en refilant celles ci aux Collectivités qui raclent les fonds de tiroir.
Ainsi certaines routes nationales, et pas des moindre, sont devenues départementales par le bon vouloir de Mr Raffarin. Dans le même temps les autoroutes ont été privatisées à des prix de vente jugés trop bas. A l’époque, des voix se sont élevées, dont celle de François Bayrou, jugeant ces privatisations socialement injustes et économiquement aberrantes. L’Etat a « remis » à vil prix les autoroutes à des opérateurs privés plutôt qu’aux Départements qui auraient pu ainsi financer l’entretient des routes et pourquoi pas, lier le prix au coût sur l’environnement.
Dans son dernier Rapport annuel, la Cour des comptes et son premier président, Philippe Séguin, vont dans ce sens, jugeant le système tarifaire, abusif.
Un rapport assassin, au « vitriol » , estimant que le concessionnaire pratique une tarification « opaque » et « illégitime ». Les sociétés d’autoroute s’en mettent plein les poches sur le dos des automobilistes : « L’équilibre de la concession n’est interprétée qu’à sens unique, en faveur du concessionnaire… » .
Pour la Cour des Comptes, la gestion des routes et autoroutes relève d’une activité de réglementation et d’ une autorité publique : « Le risque d’un déséquilibre en sens contraire, c’est-à-dire de profits excessifs dans l’exercice d’une mission de service publique, n’est pas pris en compte ».
Depuis 2002, l’Etat ne cesse de se dégager de dépenses – ce qui lui permet de faire triomphalement des réductions d’impôts à certains – en refilant celles ci aux Collectivités qui raclent les fonds de tiroir.
Ainsi certaines routes nationales, et pas des moindre, sont devenues départementales par le bon vouloir de Mr Raffarin. Dans le même temps les autoroutes ont été privatisées à des prix de vente jugés trop bas. A l’époque, des voix se sont élevées, dont celle de François Bayrou, jugeant ces privatisations socialement injustes et économiquement aberrantes. L’Etat a « remis » à vil prix les autoroutes à des opérateurs privés plutôt qu’aux Départements qui auraient pu ainsi financer l’entretient des routes et pourquoi pas, lier le prix au coût sur l’environnement.
Dans son dernier Rapport annuel, la Cour des comptes et son premier président, Philippe Séguin, vont dans ce sens, jugeant le système tarifaire, abusif.
Un rapport assassin, au « vitriol » , estimant que le concessionnaire pratique une tarification « opaque » et « illégitime ». Les sociétés d’autoroute s’en mettent plein les poches sur le dos des automobilistes : « L’équilibre de la concession n’est interprétée qu’à sens unique, en faveur du concessionnaire… » .
Pour la Cour des Comptes, la gestion des routes et autoroutes relève d’une activité de réglementation et d’ une autorité publique : « Le risque d’un déséquilibre en sens contraire, c’est-à-dire de profits excessifs dans l’exercice d’une mission de service publique, n’est pas pris en compte ».
Allez, circulez, et payez !