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Installer une usine, une promesse bien imprudente

le bilan du Nouvel Elan

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Il fallait un culot d’acier et/ou une ignorance crasse des réalités pour faire cette promesse :

Proposition 8

« Pour créer des emplois, notre objectif est d’établir un plan à long terme, constituer des réserves foncières et corriger la situation actuelle qui mélange sans cohérence les zones d’habitat, de commerce et d’activité. Notre action prioritaire sera de rechercher activement un investisseur du secteur industriel, dans la plasturgie si possible, et l’amener à décider l’installation d’une usine à Questembert.

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Cette proposition a tous les défauts imaginables.

D’abord elle a été oubliée le soir même de l’élection. Car, une fois, nous avons tenté en conseil municipal d’aborder les questions d’emploi, et nous avons été censurés avec une rare agressivité. On ne parle pas d’emploi, c’est anxiogène.

Par contre, dans un programme électoral, il semble qu’on ait le droit, alors même que la commune n’est pas compétente. Il se trouve néanmoins que c’est un élu questembertois qui a été élu vice-président en charge du développement économique et qui exerce la compétence au niveau communautaire.

Nous passons sur les mélanges de zones d’habitat, d’économie et de commerce. Ça s’est fait : le groupe Vinci a fermé le site de Lenruit.

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Le site EGC à l’abandon

Fin de partie pour EGC Canalisations, qui était l’héritière de l’entreprise Boeuf installée à Questembert au milieu des années 50. Nous avions tenté d’alerter le conseil sur la disparition de 75 emplois ! Sans succès. Voir dans notre compte-rendu du conseil de juin 2016, l’avenir d’EGC.

Pour ce qui est de l’implantation d’une usine, la question est de savoir ce qui détermine les industriels puissants de Bretagne à investir un site. Parmi les sujets décisifs, on trouve : disponibilités de surfaces importantes, main d’oeuvre disponible en nombre à proximité sur métiers concernés, proximité d’une grande ville et/ou d’un grand axe pour les cadres, et capacité commerciale de la collectivité.

Si l’on croise ces critères, on comprend que le développement de notre territoire ne sera pas de cette nature. Il partira de nos PME qui grandiront, grossiront beaucoup plus que de l’extérieur. De l’endogène oui, de l’exogène, franchement beaucoup moins.

Publié le dimanche 23 décembre 2018, par Maxime Picard.

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