Première de l’opéra des gueux
Lieu : Pontivy Palais des Congrès
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De la résidence itinérante au spectacle final
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Après bien des aléas, le projet de monter l’opéra des gueux, de Benjamin Britten est en phase de réalisation : les chanteurs se préparent d’arrache-pied, mais dans la bonne humeur, dans un cinéma désaffecté à Pontivy. La première présentation publique aura lieu sous la forme d’un concert à l’espace 2000 de Grand-Champ, dimanche 20 décembre à 17h.
Répétitions à l’Eden, un cinéma désaffecté de Pontivy
Grâce à Agnès Brosset, chef de choeur du projet et professeur de technique vocale à l’école nationale de musique, la troupe a pu s’installer à l’Eden, un cinéma désaffecté de Pontivy. C’est là que Erik Kruger, le metteur en scène, a fait monter la structure du décor, une sorte de tourelle surmontée bien sûr par la potence à laquelle est promis Macheath, le bandit, s’il n’est pas sauvé par l’amour de sa belle (enfin laquelle ?).
Les conditions sont sommaires, mais la troupe travaille avec enthousiasme sous la direction ferme et attentive d’Erik Kruger, qu’on connaît aussi comme le créateur des Créneaux de Suscinio.
La direction musicale est assurée par Frédérique Lory, l’auteur de cet étonnant album Instruments du diable musique des anges et c’est Agnès Brosset qui fait travailler les chanteurs. La plupart des artistes sont installés en Bretagne et plusieurs sont des jeunes dont le talent est déjà reconnu au-delà de notre région.
Une oeuvre décapante
L’opéra des gueux est une oeuvre du compositeur anglais John Gay du XVIIIème siècle, qui en a fait une sorte d’anti-opéra, une parodie des oeuvres à la mode dans la belle société londonnienne, Au lieu de nous conter les aventures extraordinaires des seigneurs et des princesses ou des héros de la mythologie, il met en scène la cour des miracles de Soho, avec ses voyoux, ses prostituées. Il obtint d’ailleurs un immense succès. Il serait sans doute oublié si Bertold Brecht et Kurt Weill n’avaient repris le thème dans l’opéra de quat’sous. et si Benjamin Britten n’avait écrit une adaptation moderne. Il resterait inconnu de nous tous, si Erik Kruger n’avait eu l’idée de le proposer dans le Morbihan.
Mettre l’art lyrique à la portée du plus grand nombre
Avec les Tréteaux Lyriques Populaires, il ambitionne de mettre l’art lyrique à la portée du plus grand nombre. Le projet s’appuie sur 5 villes partenaires dont les élus se sont engagés sur cette expérience originale. Les représentations se feront à Questembert, à Pontivy, à St-Avé, à Grand-Champ et à Ploërmel. Mais, il ne s’agit pas seulement de diffuser une oeuvre, l’objectif est d’associer les chorales, les écoles de musique, les collèges, les lycées... à travers des résidences qui précèderont la représentation finale.
La première étape sera le concert inaugural donné à Grand-Champ dimanche 20 décembre à 17 H (tarif unique 5€) : les chanteurs et les musiciens seront accompagnés par des membres des chorales de Questembert, Pontivy, etc. De quoi vous donner un avant-goût du spectacle qui sera donné à Questembert le 2 avril.
Première à Pontivy vendredi 26 février à 20h30 au palais des Congrès.
Tarifs : adultes 8,50 € sur réservation, 10 € sur place. Jeunes jusqu’à 18 ans, étudiants, chômeurs 6 € sur réservation, 7,50 € sur place.
Publié le mardi 12 janvier 2010.
Première de l’opéra des gueux
Lieu : Pontivy Palais des Congrès
Messages
1. L’opéra des Gueux, un projet original, 17 décembre 2009, 12:05, par méloman
Formidable cette idée de proposer des oeuvres lyriques de qualité à un public plus large.
Et on imagine ce que cela donnera dans la belle salle de l’Asphodèle, dont l’acoustique est de très grande qualité
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