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Monique Danion, une femme engagée

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Conseillère régionale sortante, Monique Danion, maire de La Vraie-Croix, vice-présidente de la Communauté du pays de Questembert, sera à nouveau candidate sur la liste de Jean-Yves Le Drian. Son engagement dans l’action publique ne date pas d’hier : militante du monde agricole, de la place des femmes, du développement local, c’est tout naturellement qu’elle est auprès de Jean-Yves Le Drian pour les élections régionales.

Femme, enseignante puis agricultrice

Monique Danion s’est d’abord battue pour la promotion et la formation des femmes en agriculture puis pour l’ensemble du monde agricole à travers les groupements de vulgarisation agricole. Elle s’est très vite impliquée dans la vie de la cité : élue conseillère municipale en 1977 à La Vraie-Croix, elle a succédé à Fernand Le Dirach comme maire en 1995. Elle a été une des pièces maîtresses de la fondation de la Communauté de Communes du Pays de Questembert, où, en tant que vice-présidente, elle s’occupe des finances et du projet de territoire.

Elue au conseil régional avec Jean-Yves Le Drian en 2004, elle fait partie de la commission des finances où elle suit plus particulièrement les dossiers de l’agriculture et du tourisme. Elle est aussi la référente de la Région pour le pays de Vannes. Elle est également je présidente du pays touristique Vannes-Lanvaux.

Comme militante PS, elle a aussi été candidate comme suppléante de Jean-Pierre Le Roch aux élections législatives de 2002 et de 2007. Et c’est tout naturellement qu’elle veut poursuivre son engagement au sein de la liste menée par Jean-Yves Le Drian.

L’agricuture, un pilier de l’économie bretonne

L’agriculture bretonne, dans les années 60, a été marquée par des évolutions très fortes, en partie anticipées et organisée par un ministre visionnaire Edgar Pisani. Les paysans bretons, ont refusé la fatalité de l’exode rural et de la pauvreté pour prendre leur destin en mains. Ils ont développé les coopératives pour l’approvisionnement, la commercialisation, et la transformation de leurs produits. Puis les
choses leur ont échappé. Comme beaucoup d’autres acteurs économiques, ils ont été soumis à la dure loi du libéralisme et du surprofit qui aujourd’hui conduisent l’agriculture dans une impasse.

Une régulation ferme pour des perspectives durables

La crise du lait a été le révélateur pour le grand public, mais elle venait après celle de la volaille, celle du porc. Jean-Yves Le Drian est intervenu pour proposer des pistes d’action. Encore faudrait-il que la Région puisse avoir son mot à dire sur les fonds de la PAC (Politique Agricole Commune), et promouvoir une répartition plus juste et surtout plus efficace pour préparer l’avenir.

C’est-à-dire, admettre que la politique agricole commune doit devenir une politique alimentaire commune et que la production ne peut durablement se perpétuer sur la destruction du patrimoine naturel, l’eau, les paysages... et les hommes qui y vivent. A Bruxelles, la Région doit donc continuer d’être activement présente, notamment au comité des régions où nous pouvons trouver de précieux alliés. Car l’agriculture, si elle est une passion, représente aussi des métiers particulièrement difficiles qui doivent fournir des revenus décents à tous les agriculteurs.

L’agriculture bretonne est aujourd’hui à un tournant. Elle doit réussir une mutation qui a déjà commencé, et ne peut se réaliser qu’avec et par les agriculteurs. Une nouvelle alliance doit par conséquent se construire avec toutes les sensibilités agricoles. Il s’agit ici de reconnaître et de valoriser son rôle central dans l’aménagement durable et équilibré du territoire, notamment en préservant ce qui fait la spécificité de l’agriculture bretonne : des exploitations à taille humaine qui maillent l’ensemble de l’espace régional. Il faut enfin continuer à satisfaire les demandes des consommateurs en favorisant des productions de qualité et en soutenant la diversification (bio, conventionnel en circuits courts…). C’est le sens de l’héritage laissé par Odette Herviaux, qui a remarquablement œuvré pour défendre l’agriculture bretonne.

Le tourisme, un des piliers de l’économie bretonne

Monique Danion est aussi maire de La Vraie-Croix, village fleuri, classé 4 fleurs, premier prix européen du fleurissement. Elle a été élue présidente du pays d’accueil touristique Vannes-Lanvaux et elle suit les questions du tourisme à la Région Bretagne qui a élaboré une stratégie ambitieuse, fondée sur le développement durable et déclinée dans le schéma régional du tourisme, l’aboutissement d’un long travail de concertation entre tous les acteurs : professionnels, élus et institutions.

Ce schéma obéit à trois objectifs :
- structuration du secteur grâce à l’optimisation de la complémentarité entre l’ensemble des acteurs concernés ;
- approche qualitative (hébergements, services, activités) valorisant nos différents patrimoines naturels et culturels ;
- modernisation des structures d’hébergement avec une attention particulière portée au tourisme social.

La Région s’est donné les moyens d’atteindre ces objectifs ambitieux en inscrivant le tourisme comme une priorité transversale de ses politiques : mise en place d’un accompagnement personnalisé en matière de formation et d’accès à l’emploi, soutien à l’innovation, rééquilibrage territorial.

La maîtrise du foncier, un enjeu pour la Bretagne

La commune de La Vraie-Croix est une commune rurbaine
de la deuxième couronne de Vannes en forte croissance ; environ 1000 habitants en 99, 1500 habitants aujourd’hui. A cet égard, la problématique du foncier demeure un sujet crucial pour l’installation des jeunes agriculteurs et pour l’accueil des nouveaux habitants . La Région est là pour les encourager et les accompagner notamment grâce au tout nouvel EPFR (Etablissement Public Foncier Régional).

Mais déjà, le plan local d’urbanisme (PLU) est marqué de cette préoccupation. La commune a créé une ZAC multisites (zone d’aménagement concerté) où elle met en oeuvre la méthode A.E.U. (Approche Environnementale de l’Urbanisme)
Monique Danion le souligne avec force :
Nous nous inscrivons ainsi directement dans la politique exemplaire menée par la Région grâce au dispositif EcoFAUR. Notre agenda 21 est par ailleurs en cours de validation au ministère de l’environnement. Notre expérience intéresse de nombreuses communes et la Région représente à ce titre un lieu d’échanges et d’innovations particulièrement utile en vue de promouvoir un aménagement et un développement durables et solidaires pour l’ensemble de la Bretagne, dans l’intérêt de toutes les Bretonnes et de tous les Bretons.

Publié le mercredi 3 mars 2010.

Messages

  • Bonjour Madame,

    OBJET : Maîtrise du foncier

    Au cours d’une émission à Ty Télé, vous avez évoqué la maîtrise du foncier. Les terrains bâtis sont d’après vous la cause de la diminution des terrains agricoles. Jamais, vous ne faites référence aux terres agricoles qui sont boisées par des résineux. Celles-ci ne pourraient-elles pas être réservées à la production alimentaire et octroyées à des jeunes agriculteurs. Seuls les terrains pentus et de faible production seraient réservés au bois résineux.
    Je n’ai pas l’impression que les services d’ l’Etat maîtrise bien ce phénomène. Hier, je me suis rendu dans les côtes d’armor où j’ai pu constater qu’une dizaine d’hectare de bonne terre était en train de se faire planter en bois. Dois-je considérer que je me trompe dans mon raisonnement. Dans l’affirmative, quels sont vos arguments pour me rassurer. Avec mes remerciements.

    Répondre à ce message

    • Il est vrai que les causes de la disparition des terres agricoles sont multiples. J’ai parlé des terres prises par l’habitat, car c’est un véritable problème aujourd’hui. Les villes ou les bourgs s’étendent de plus en plus en grignotant des terres agricoles irrémédiablement. Il y a aussi les terres qui sont prises pour les zones d’activités et les infrastructures routières et autres.

      Mais je suis d’accord aussi pour dire que de bonnes terres restent en friches ou sont boisées. Je le dénonce aussi. C’est un phénomène qui aura tendance à s’accentuer, si on n’y prend garde, sauf bien sûr si ces terres sont classées en zones boisées dans les PLU. Cependant, les terres boisées sont encore des terres cultivées, qu’il est assez facile de réorienter vers des cultures nourricières. Je l’ai déjà dit lors de réunions sur ce sujet à la région. Je dénonce également les réserves de chasse, détournées de l’agriculture et laissées en friche, tout en admettant que là encore ce sont des terres qui pourraient être remises en culture.

      Je vous remercie de l’ intérêt qu’il porte au foncier et j’espère avoir répondu à l’interrogation posée.

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