Notre centre ville sera plus vivant. Belle promesse

La promesse n°2

Voilà une proposition vraiment ambitieuse où se côtoient des objectifs qualitatifs et des points très concrets. Ça donnait envie, mais...

Sur les points concrets ? RIEN ! nous constatons le néant 

• La logique de circulation et du stationnement n’a pas changé du tout. Et c’est aussi bien, c’était une idée folle déjà mise en avant par les amis du 56230.
• Les Halles ne sont pas mieux éclairées : dans la vraie vie, il y a les architectes des bâtiments de France qui veillent à ce que l’on ne fasse pas n’importe quoi dans l’environnement immédiat d’un monument historique et classé comme tel.
• Du coup, les halles ont un peu de mal à « affirmer leur identité patrimoniale », (si on comprend ce que ça veut dire !). Il faut reconnaître qu’il revient plutôt aux êtres humains de valoriser des bâtiments plutôt qu’à ces derniers de s’affirmer …
• Pour se diversifier, il faut être plus divers qu’avant ; or la tendance est inverse. L’activité commerciale du centre-ville tend à s’homogénéiser, ce qui en réduit l’offre. Sans parler des « changements de destination » qui font que les anciens commerces deviennent des logements. Sans parler, non plus, des rideaux qui se baissent définitivement. Faites le trajet entre la place Gombaud et le Marchix et revenez ensuite par la place du 8 mai...

Boutiques fermées

Un coeur de ville en permanence attractif ?

Sur l’enjeu de la dynamique commerciale, la question a été posée par l’opposition en séance du conseil municipal, et ce pour plusieurs raisons : il y a d’abord des opportunités à saisir, portées par l’État et la Région et l’appel à projet sur l’attractivité des centres-villes vient d’être reconduit pour l’année 2018. La Caisse des Dépôts planche sur ce sujet, le gouvernement y travaille et une proposition de loi vient d’arriver sur l’ordre du jour du Sénat.

Bref, si tout le monde vient sur ces sujets, c’est bien parce que toutes les villes sont touchées ! Et d’ailleurs nul ne s’y trompe, tant les projets se multiplient partout. Partout sauf à Questembert, où on nous a expliqué que tout allait bien. Circulez, y a rien à voir.

Sauf que la réalité est bien plus triste et qu’on est très loin du « en permanence attractif ». Le reconnaître ne serait pas un aveu d’échec, mais un éclair de lucidité.