Notre commune dans 10 ans ? Des faiblesses, des atouts
La tribune de nos élus dans le bulletin municipal de septembre
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Chaque Questembertois a un jour fait l’expérience de la foule qui fréquente notre marché pendant l’été. A bien tendre l’oreille en fin de matinée, on entend même parfois la satisfaction des commerçants pour le chiffre d’affaires du jour. Il y a là la preuve d’un dynamisme qui dépasse, et c’est heureux, les seuls habitants de notre commune, ou même des communes voisines.
Dès lors, on ne peut que s’interroger : pourquoi ce qui est pertinent en matière commerciale ne le serait plus sur d’autres aspects, en particulier culturels, et plus globalement sur tout ce qui fait le rayonnement de notre commune.
Car Questembert ne peut pas, ne doit pas se résumer à une commune un peu pittoresque dans la grande banlieue de Vannes, ni à un bourg recroquevillé sur son clocher, qui ne porte aucune attention à ce qui se passe autour. Les nouvelles manifestations « culturelles »ont été instaurées à la hâte, sans renvoi solide à l’histoire locale, sans ouverture à la différence. Voilà ce qui illustre trop bien cette frilosité ambiante et ce manque d’ambition.
A tout prendre, il vaudrait mieux animer les moments où il y a du monde dans le centre-ville de Questembert, pour à la fois renforcer les dynamiques existantes et donner aux visiteurs l’envie de revenir, puis porter une ambition culturelle plus affirmée, avec l’appui de professionnels, qui imprimerait cette marque de fabrique questembertoise à laquelle nous sommes attachés.
Oui, dans les 10 ans qui viennent, notre commune sera dotée d’une d’une école maternelle publique neuve, d’une école primaire publique rénovée, d’un collège public rénové, d’un lycée public modernisé, des équipements qui compléteront la médiathèque, la piscine, la salle Asphodèle : tout ce qu’il faut pour accueillir des familles à Questembert. Mais à condition qu’à partir de ces ressources, se construise une dynamique d’ensemble avec les associations, les commerces, et tout qui fait vivre un territoire. Pas sûr que nous en prenions le chemin.
Publié le vendredi 29 septembre 2017, par .