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Viser l’autosuffisance en eau potable

Une vraie ambition pour notre ville

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Notre territoire dispose d’une ressource naturelle abondante : l’eau. Elle nous tombe du ciel, parfaitement pure, elle coule de nos sources tapies dans des vallons pleins de fraîcheur. Pourquoi faudrait-il que le consommateur paie 5€ le m³ à des multinationales qui ont confisqué le pouvoir aux communes et aux syndicats de communes ?

Valoriser notre ressource locale

L’eau est abondante, et la topographie de la vallée du Tohon nous permet de construire sans difficulté en aval de l’étang de Célac une retenue et, sur le barrage, une unité de production d’eau potable qui viendrait en complément de la production de la source historique de Questembert, le Logo.

Nous pourrions ainsi nous affranchir de la tutelle de Véolia (ou de la SAUR, mais c’est du pareil au même) et aussi du Syndicat Départemental de l’eau. Avec cette boucle locale de l’eau, nous aurions une eau de bonne qualité... et bon marché.

Aujourd’hui nous sommes approvisionnés principalement par l’usine de Férel qui pompe l’eau de la Vilaine, qui reçoit les effluents de toute l’agglomération de Rennes plus les pollutions d’origine agricole (nitrates, phosphates et surtout pesticides). Pour « potabiliser » cette eau très dégradée, il faut mettre en œuvre des process de traitement extrêmement coûteux, et pas totalement efficaces.

Les filtres à membrane basse énergie

Les développements récents de la recherche aux Etats-Unis, comme par exemple le programme de la NASA Total DHMO Research, permettent désormais de repenser de fond en comble le traitement des eaux et d’installer pour un coût raisonnable une unité de production à la taille de notre cité.

Une ou deux retenues en cascade

Le volume d’eau stockée dans l’étang de Célac est d’environ 15 000 m³, soit au bas mot un mois et demi de consommation pour les ménages questembertois. Il faut cependant prévoir en aval un lac dont la digue viendrait s’appuyer sur celle du Moulin-Glaud et qui s’étendrait jusqu’au déversoir de Célac : avec une profondeur moyenne de 2,5 m et une surface utile de 4,5 ha, le stockage total atteindrait 110 000 m³. Pour plus de sécurité, une deuxième lac, de moindre profondeur, pourrait être installé au pied de la Grée au Roc, point le plus resserré de la vallée ; ce deuxième barrage pourrait bénéficier des eaux pluviales que le nouveau réseau amène au niveau du Pont-Plat.

Un espace récréatif avec une piscine naturelle

Ces aménagements doteraient notre petite ville d’un espace récréatif un peu plus conséquent que l’étang de Célac : pour dire les choses simplement, l’étang de Célac, on en a vite fait le tour. Dans le vallon des Ecottais, rien ne serait plus facile que de dessiner une plage orientée plein sud, à l’abri du vent... et des regards du fait des grands chênes centenaires qui marquent la limite entre les propriétés du bord de ville et les prairies du vallon.
Mieux, sans négliger l’apport de la piscine Beau Soleil qui sert toute l’année, il serait facile de créer une piscine naturelle, comme il en existe en Suisse et en Autriche (un exemple suisse ici.) Cependant, la surface serait trop réduite pour imaginer une île centrale où les couples d’amoureux pourraient rejouer le déjeuner sur l’herbe, celui de Manet ou celui de Jean Renoir.

Restaurer la biodiversité

Autrefois occupés par des prairies fauchées tardivement en juin, puis paturées par des vaches Bretonnes pies noires, ces fonds de vallée étaient d’une grande richesse biologique ; on y voyait fleurir en mai des orchidées(voir ci-contre), voler des libellules et spécialement l’agrion de Mercure, une espèce rare et protégée. Les pratiques culturales ayant évolué, ces fonds de vallée ont été laissés à l’abandon, et la fermeture de ces milieux a considérablement réduit la biodiversité. A la faveur de ce grand projet, la vallée pourrait revivre : les étangs ainsi créés permettraient la multiplication heureuse de la faune piscicole, pour le bonheur des pêcheurs. mais aussi pour les bergeronnettes des ruisseaux, les hérons, les foulques et les plus beaux de tous, le martin-pêcheur à la livrée éclatante.

Un débat nécessaire

Le projet présenté ici mérite un vrai débat. A un an des élections municipales, il faut que tous les citoyens s’en emparent. Quel plus bel objectif que de vouloir en même temps réduire notre facture d’eau, créer un espace récréatif accessible au plus près de la ville et favoriser la biodiversité ?

Publié le lundi 1er avril 2013, par Emile Vanneau.

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