Mon message est long, mais la lecture de la presse d’aujourd’hui m’a chauffé la bile...
La presse est riche d’information ce matin. Autant Ouest France que Le Télégramme se penchent sur les propositions des candidats à l’élection municipale. Cette abondance d’informations mérite que l’on s’y attarde avec un peu d’attention. Le commerce, les commerçants et la commune
Ouest France tout d’abord qui interroge les candidats sur les projets pour dynamiser la vie commerçante et l’animation autour des halles.
A propos de vie commerçante, je remarque avant tout que les candidats passent sous silence le projet avorté d’implantation du super U, avec ce qu’il apportait, selon moi, de plus-value pour le territoire :
une réelle concurrence entre les grandes et moyennes surface de Questembert et donc plus de pouvoir d’achat pour les clients,
mais avec aussi une remise en cause des opérateurs déjà en place, ceux-ci ne manquant pas de remuer le chiffon rouge de la menace sur l’emploi, en passant sous silence les marges réalisées hier et aujourd’hui. Je crois me souvenir avoir lu des chiffres disant que Intermarché Super de Questembert réalisait plus d’excédent brut d’exploitation qu’Intermarché Hyper à Séné.
une réelle concurrence sur les prix des carburants : il est bon de se rappeler qu’à l’annonce de la venue du Super U, Intermarché, qui était parmi le plus cher du département, a baissé drastiquement ses prix,
une magasin d’articles de sports de 400 m2, commerce attendu par tous,
des terrains aménagés pour d’autres commerces et services...
Bref passons sur ce sujet.
Une candidate rappelle le ramdam provoqué par certains commerçants à propos de la taxe sur les enseignes. Il faut rappeler la décision UNANIME de conseil municipal (et non pas le maire tout seul dans son coin....de façon « autoritaire »...punaise ! Questembert est presque une dictature) d’instaurer la taxe locale sur les publicités extérieures en 2011. Les mots employés par cette dame sont intéressants : méthode autoritaire, liguer contre lui, endeuillé la ville....Quel triste perception de la commune et de l’action municipale. Ce n’est pas la mienne. La taxe locale sur la publicité extérieure : un frein au commerce ?
Rappelons brièvement les objectifs de cette taxe. Les publicités, enseignes, pré-enseignes et panneaux de publicité, constituent, quand leur surface est exagérément disproportionnée à l’activité (au dessus de 12m2), une pollution visuelle supportée par tous. Par conséquent la loi propose d’appliquer le principe du Pollueur/payeur.
On pouvait lire et entendre à l’époque que cela représentait 1000 euros par an et par commerces... En relisant les textes, en fait il s’agit de 15 euros par an et par m2 au-delà de 12 m2, en-dessous de 12m2, c’est O euro. Sans prendre mon mètre, on est donc loin des sommes annoncées...
Et qui peut croire que plus l’enseigne est grande et plus le chiffre d’affaire sera important ? C’est prendre les clients potentiels pour des gogo...
Mme MARTIN écrit : « (la TLPE) ce n’est pas le bonne méthode pour dynamiser les affaires ». Mais peut-être que si justement.... amener à faire réfléchir les commerçants sur leurs enseignes (« elle va me coûter 150 euros par an »), en leur proposant un guide et un diagnostic de leur commerce élaboré par un cabinet professionnel et payé par la mairie (gratuit pour les commerçants mais payé par l’ensemble des questembertois). Les inciter à faire une nouvelle enseigne, plus au goût du jour, plus dynamique (certaines enseignes à Questembert font peur et ne donnent pas envie, c’est clair) et dont la surface, diminuée, est exonérée de taxe...C’est une démarche cohérente de dynamisation des affaires, non ? La TLPE fait maintenant réfléchir à deux fois... L’Union commerçiale sait se mobiliser, mais pour quels objectifs ?
Que dire de l’Union commerciale, que Mme Martin évoque ? Une chose : l’Udeq sait mobiliser les énergies pour aller contre une décision municipale et qui concerne la somme des intérêts particuliers (les enseignes de chacun), mais sait-elle se mobiliser pour autre chose, comme par exemple la dynamisation du centre ville ? A titre personnel, je n’en suis pas convaincu. Et à voir le salon de l’avenir ou le feu d’artifice organisés sur le parking d’une grande surface, au lieu du cente ville, ne me fait pas changer d’avis, bien au contraire.
Quant aux bâches noires qui couvraient les enseignes et autres supports, je me rappelle avoir lu sur le net un commentaire d’un questembertois disant à peu près ceci : « merci aux commerçants d’avoir revêtues ces enseignes de bâches noires, cela nous permet d’apprécier, pour un certain nombre d’entre elles, leur inutilité et dans tous les cas de nous rendre compte des agressions visuelles que nous avons à subir quotidiennement ».
Pour en revenir au dynamisme commercial, juste une dernière remarque : cela fait 8 ans que je suis (bien) à Questembert et on ne m’a toujours pas proposé la carte TY PLUS. Bon, sincèrement, je n’en veux pas mais quand même...
Innover, dynamiser mais sans concurrence et surtout sans idées concrètes
Je reviens à l’article de Ouest France de ce jour. Mme MARTIN remet en cause la rénovation de l’hostellerie Le Guennego. Libre à elle.
Mais sincèrement, ce bâtiment, délabré, méritait absolument une restauration. Je ne sais pas ce qu’elle entend par projet « consensuel et contributif de dynamisme ». Si en fait, je crois comprendre : le consensus, c’est d’ouvrir un pas de porte commercial mais qui ne fasse pas de concurrences aux commerçants en place....Dans ce cas, je vois mal comment dynamiser le centre ville, si c’est en se répétant qu’il fait faire quelque-chose mais surtout pas de concurrence....C’est l’élan qui se mort la queue.
Au final, Mme MARTIN se donne pour objectif de voir les halles animées (comment ?), mieux éclairées (à quel prix ?), un cœur de ville en permanence plus attractif (comment ?), des commerces diversifiés (où ?)....mais ne propose rien de concret. Des idées simplistes aux préjugés nauséabonds
Quant au Télégramme, à travers un article général qui m’a fait sourire, il évoque la possible dispersion des voix entre la droite, mais qui n’est pas à droite, et la droite, mais qui est a-politique. Je m’y perds : s’agit-il d’une élection de délégués de classe ou d’une élection municipale ?
Mais ce n’est pas le sujet qui m’intéresse ici. Par contre je note la volonté de Monsieur Rouillard de créer une grande zone industrielle au Petit Molac. Voilà une belle intention déjà évoquée dans des articles de Ouest France : l’idée de génie, celle à laquelle personne n’avait pensé : faire venir LA grande entreprise, pourvoyeuse à la fois de recettes fiscales et d’emploi... Je crois qu’une réponse à ce thème à déjà été apportée sur ce site.
Quant aux propositions et propos de Madame MARTIN, trois points attirent mon attention dans cet article.
Le premier, c’est la promesse de réduire les dépenses dès la première année de 400 000 euros. Hé ! Je croyais, à en lire la presse la semaine dernière, que c’était 200 000 ? A ce rythme là, dans 10 jours, ce sera 800 000 euros.Tous ces chiffres finissent par m’embrouiller. Mais c’est peut-être là le but recherché...
Ensuite, c’est la baisse des impôts de 1 point. Pourquoi pas...personne ne peut être contre cette idée de moins payer d’impôts, sauf que...
Sauf que moins d’impôts veut dire moins de service public ou un service public plus cher à l’usager. Personnellement, si on me propose de payer 70 euros d’impôts en moins par an, mais qu’en contrepartie, la cantine de mes deux enfants me coûtent plus cher, passant de 3 euros à 5 euros (+ 480 euros), ou mon abonnement à la médiathèque bondissant de 12 euros à 50 euros (+38 euros)...je ne vois pas bien le bénéfice pour mon porte-monnaie.
Enfin, et c’est là un point qui me hérisse le poil et pour lequel, à l’origine, j’ai décidé d’écrire aujourd’hui (j’ai été un peu long, c’est vrai), ce sont les propos de Mme Martin tenus dans le Télégramme du 11 mars à propos des problèmes d’incivilités. Cette dame, porte-parole des candidats « Questembert , nouvel élan » dit : les problèmes d’incivilité « sont pesants » et dus à la présence des logements sociaux « trop nombreux sur la commune ».
Quel beau raccourci intellectuel ! Qui n’a rien d’intellectuel d’ailleurs, ni de beau, non plus. Quelle idée simpliste et démagogue ! Quelle piètre perception de la commune et quelle mauvaise image donnée !
Le week-end prochain, à l’apéro chez des amis vannetais, la question suivante ne manquera pas de sortir entre deux verres de blancs et trois chips :
Mes amis : « mais c’est vrai qu’il y a beaucoup de hlm où c’est la zone à Questembert ? ».
Moi : « ben non, pas du tout ».
Eux : « pourtant, on l’a lu dans le journal »
Moi : "Merci Mannick MARTIN ».
Pour conclure, j’ai vraiment l’impression de ne pas vivre dans la même ville que Mme MARTIN et ses colistiers et surtout de ne pas partager les mêmes principes fondamentaux du bien vivre ensemble.
Mais je vous en laisse juge.
Certains jours, il vaut mieux ne pas lire le journal.
Mon message est long, mais la lecture de la presse d’aujourd’hui m’a chauffé la bile...
une réelle concurrence entre les grandes et moyennes surface de Questembert et donc plus de pouvoir d’achat pour les clients,
mais avec aussi une remise en cause des opérateurs déjà en place, ceux-ci ne manquant pas de remuer le chiffon rouge de la menace sur l’emploi, en passant sous silence les marges réalisées hier et aujourd’hui. Je crois me souvenir avoir lu des chiffres disant que Intermarché Super de Questembert réalisait plus d’excédent brut d’exploitation qu’Intermarché Hyper à Séné.
une réelle concurrence sur les prix des carburants : il est bon de se rappeler qu’à l’annonce de la venue du Super U, Intermarché, qui était parmi le plus cher du département, a baissé drastiquement ses prix,
une magasin d’articles de sports de 400 m2, commerce attendu par tous,
des terrains aménagés pour d’autres commerces et services...
La presse est riche d’information ce matin. Autant Ouest France que Le Télégramme se penchent sur les propositions des candidats à l’élection municipale. Cette abondance d’informations mérite que l’on s’y attarde avec un peu d’attention.
Le commerce, les commerçants et la commune
Ouest France tout d’abord qui interroge les candidats sur les projets pour dynamiser la vie commerçante et l’animation autour des halles.
A propos de vie commerçante, je remarque avant tout que les candidats passent sous silence le projet avorté d’implantation du super U, avec ce qu’il apportait, selon moi, de plus-value pour le territoire :
Bref passons sur ce sujet.
Une candidate rappelle le ramdam provoqué par certains commerçants à propos de la taxe sur les enseignes. Il faut rappeler la décision UNANIME de conseil municipal (et non pas le maire tout seul dans son coin....de façon « autoritaire »...punaise ! Questembert est presque une dictature) d’instaurer la taxe locale sur les publicités extérieures en 2011. Les mots employés par cette dame sont intéressants : méthode autoritaire, liguer contre lui, endeuillé la ville....Quel triste perception de la commune et de l’action municipale. Ce n’est pas la mienne.
La taxe locale sur la publicité extérieure : un frein au commerce ?
Rappelons brièvement les objectifs de cette taxe. Les publicités, enseignes, pré-enseignes et panneaux de publicité, constituent, quand leur surface est exagérément disproportionnée à l’activité (au dessus de 12m2), une pollution visuelle supportée par tous. Par conséquent la loi propose d’appliquer le principe du Pollueur/payeur.
On pouvait lire et entendre à l’époque que cela représentait 1000 euros par an et par commerces... En relisant les textes, en fait il s’agit de 15 euros par an et par m2 au-delà de 12 m2, en-dessous de 12m2, c’est O euro. Sans prendre mon mètre, on est donc loin des sommes annoncées...
Et qui peut croire que plus l’enseigne est grande et plus le chiffre d’affaire sera important ? C’est prendre les clients potentiels pour des gogo...
Mme MARTIN écrit : « (la TLPE) ce n’est pas le bonne méthode pour dynamiser les affaires ». Mais peut-être que si justement.... amener à faire réfléchir les commerçants sur leurs enseignes (« elle va me coûter 150 euros par an »), en leur proposant un guide et un diagnostic de leur commerce élaboré par un cabinet professionnel et payé par la mairie (gratuit pour les commerçants mais payé par l’ensemble des questembertois). Les inciter à faire une nouvelle enseigne, plus au goût du jour, plus dynamique (certaines enseignes à Questembert font peur et ne donnent pas envie, c’est clair) et dont la surface, diminuée, est exonérée de taxe...C’est une démarche cohérente de dynamisation des affaires, non ? La TLPE fait maintenant réfléchir à deux fois...
L’Union commerçiale sait se mobiliser, mais pour quels objectifs ?
Que dire de l’Union commerciale, que Mme Martin évoque ? Une chose : l’Udeq sait mobiliser les énergies pour aller contre une décision municipale et qui concerne la somme des intérêts particuliers (les enseignes de chacun), mais sait-elle se mobiliser pour autre chose, comme par exemple la dynamisation du centre ville ? A titre personnel, je n’en suis pas convaincu. Et à voir le salon de l’avenir ou le feu d’artifice organisés sur le parking d’une grande surface, au lieu du cente ville, ne me fait pas changer d’avis, bien au contraire.
Quant aux bâches noires qui couvraient les enseignes et autres supports, je me rappelle avoir lu sur le net un commentaire d’un questembertois disant à peu près ceci : « merci aux commerçants d’avoir revêtues ces enseignes de bâches noires, cela nous permet d’apprécier, pour un certain nombre d’entre elles, leur inutilité et dans tous les cas de nous rendre compte des agressions visuelles que nous avons à subir quotidiennement ».
Pour en revenir au dynamisme commercial, juste une dernière remarque : cela fait 8 ans que je suis (bien) à Questembert et on ne m’a toujours pas proposé la carte TY PLUS. Bon, sincèrement, je n’en veux pas mais quand même...
Innover, dynamiser mais sans concurrence et surtout sans idées concrètes
Je reviens à l’article de Ouest France de ce jour. Mme MARTIN remet en cause la rénovation de l’hostellerie Le Guennego. Libre à elle.
Mais sincèrement, ce bâtiment, délabré, méritait absolument une restauration. Je ne sais pas ce qu’elle entend par projet « consensuel et contributif de dynamisme ». Si en fait, je crois comprendre : le consensus, c’est d’ouvrir un pas de porte commercial mais qui ne fasse pas de concurrences aux commerçants en place....Dans ce cas, je vois mal comment dynamiser le centre ville, si c’est en se répétant qu’il fait faire quelque-chose mais surtout pas de concurrence....C’est l’élan qui se mort la queue.
Au final, Mme MARTIN se donne pour objectif de voir les halles animées (comment ?), mieux éclairées (à quel prix ?), un cœur de ville en permanence plus attractif (comment ?), des commerces diversifiés (où ?)....mais ne propose rien de concret.
Des idées simplistes aux préjugés nauséabonds
Quant au Télégramme, à travers un article général qui m’a fait sourire, il évoque la possible dispersion des voix entre la droite, mais qui n’est pas à droite, et la droite, mais qui est a-politique. Je m’y perds : s’agit-il d’une élection de délégués de classe ou d’une élection municipale ?
Mais ce n’est pas le sujet qui m’intéresse ici. Par contre je note la volonté de Monsieur Rouillard de créer une grande zone industrielle au Petit Molac. Voilà une belle intention déjà évoquée dans des articles de Ouest France : l’idée de génie, celle à laquelle personne n’avait pensé : faire venir LA grande entreprise, pourvoyeuse à la fois de recettes fiscales et d’emploi... Je crois qu’une réponse à ce thème à déjà été apportée sur ce site.
Quant aux propositions et propos de Madame MARTIN, trois points attirent mon attention dans cet article.
Le premier, c’est la promesse de réduire les dépenses dès la première année de 400 000 euros. Hé ! Je croyais, à en lire la presse la semaine dernière, que c’était 200 000 ? A ce rythme là, dans 10 jours, ce sera 800 000 euros.Tous ces chiffres finissent par m’embrouiller. Mais c’est peut-être là le but recherché...
Ensuite, c’est la baisse des impôts de 1 point. Pourquoi pas...personne ne peut être contre cette idée de moins payer d’impôts, sauf que...
Sauf que moins d’impôts veut dire moins de service public ou un service public plus cher à l’usager. Personnellement, si on me propose de payer 70 euros d’impôts en moins par an, mais qu’en contrepartie, la cantine de mes deux enfants me coûtent plus cher, passant de 3 euros à 5 euros (+ 480 euros), ou mon abonnement à la médiathèque bondissant de 12 euros à 50 euros (+38 euros)...je ne vois pas bien le bénéfice pour mon porte-monnaie.
Enfin, et c’est là un point qui me hérisse le poil et pour lequel, à l’origine, j’ai décidé d’écrire aujourd’hui (j’ai été un peu long, c’est vrai), ce sont les propos de Mme Martin tenus dans le Télégramme du 11 mars à propos des problèmes d’incivilités. Cette dame, porte-parole des candidats « Questembert , nouvel élan » dit : les problèmes d’incivilité « sont pesants » et dus à la présence des logements sociaux « trop nombreux sur la commune ».
Quel beau raccourci intellectuel ! Qui n’a rien d’intellectuel d’ailleurs, ni de beau, non plus. Quelle idée simpliste et démagogue ! Quelle piètre perception de la commune et quelle mauvaise image donnée !
Le week-end prochain, à l’apéro chez des amis vannetais, la question suivante ne manquera pas de sortir entre deux verres de blancs et trois chips :
Mes amis : « mais c’est vrai qu’il y a beaucoup de hlm où c’est la zone à Questembert ? ».
Moi : « ben non, pas du tout ».
Eux : « pourtant, on l’a lu dans le journal »
Moi : "Merci Mannick MARTIN ».
Pour conclure, j’ai vraiment l’impression de ne pas vivre dans la même ville que Mme MARTIN et ses colistiers et surtout de ne pas partager les mêmes principes fondamentaux du bien vivre ensemble.
Mais je vous en laisse juge.
Certains jours, il vaut mieux ne pas lire le journal.