Ils ont mis l’intérêt supérieur des amis au-dessus des intérêts supérieurs de l’Etat
Eva Joly. Juge d’instruction célèbre, a instruit la plupart des dossiers Tapie, de l’affaire du yacht Le Phocéa jusqu’au naufrage du groupe et l’affaire Adidas. C’est donc la magistrate qui connaît le mieux le dossier revenu, avec près de treize ans de recul, sur le devant de l’actualité.
« Traditionnellement, la décision de la cour d’appel est conforme à l’arrêt de la Cour de cassation », dit-elle, avant d’ajouter : « Le fait d’avoir recours à la justice privée non transparente est tout à fait extravagant quand les deniers publics sont en jeu. »
« Non, je pense qu’il n’y en a pas [de précédent]. On ne voit pas quelqu’un qui a gagné en cassation abandonner cet avantage et avoir recours à une procédure non transparente. On doit avoir beaucoup de respect pour l’argent public. Prendre le risque d’un arbitrage privé où il n’y a pas de contrôle, où ce n’est pas transparent, où les citoyens ne peuvent pas savoir, n’est pas une pratique démocratique ».
Et elle ajoute : « Je pense que celui ou ceux qui ont donné l’instruction de faire ceci ont mis l’intérêt supérieur des amis au-dessus des intérêts supérieurs de l’Etat ».
Oui, Bayrou a raison, et quelques autres avec lui
Ils ont mis l’intérêt supérieur des amis au-dessus des intérêts supérieurs de l’Etat
Eva Joly. Juge d’instruction célèbre, a instruit la plupart des dossiers Tapie, de l’affaire du yacht Le Phocéa jusqu’au naufrage du groupe et l’affaire Adidas. C’est donc la magistrate qui connaît le mieux le dossier revenu, avec près de treize ans de recul, sur le devant de l’actualité.
« Traditionnellement, la décision de la cour d’appel est conforme à l’arrêt de la Cour de cassation », dit-elle, avant d’ajouter : « Le fait d’avoir recours à la justice privée non transparente est tout à fait extravagant quand les deniers publics sont en jeu. »
« Non, je pense qu’il n’y en a pas [de précédent]. On ne voit pas quelqu’un qui a gagné en cassation abandonner cet avantage et avoir recours à une procédure non transparente. On doit avoir beaucoup de respect pour l’argent public. Prendre le risque d’un arbitrage privé où il n’y a pas de contrôle, où ce n’est pas transparent, où les citoyens ne peuvent pas savoir, n’est pas une pratique démocratique ».
Et elle ajoute : « Je pense que celui ou ceux qui ont donné l’instruction de faire ceci ont mis l’intérêt supérieur des amis au-dessus des intérêts supérieurs de l’Etat ».