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Temps périscolaire : revenir à la situation d’avant 2013, c’est le minimum

La tribune de nos élus dans le bulletin municipal de septembre/octobre 2018

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Dans le dernier numéro (juillet-août) du magazine municipal, la majorité nous rappelle son choix de renoncer à la réforme du temps scolaire (4 jours et demi de classe) que nous avions appliquée dès la rentrée de septembre 2013. Pour revenir à la semaine de 4 jours décrétée par le ministre Darcos du temps de Sarkozy.

Faire réussir les enfants en leur offrant 5 matinées de classe, car le matin est le meilleur moment pour l’apprentissage des matières de base. Tel était le but de cette réforme. Faute d’avoir compensé les coûts laissés aux communes pour l’organisation des T.A.P. ( Temps d’activités périscolaires), cette réforme a été très vite, trop vite, remise en cause sans une réelle évaluation au plan national…

Rappelons que le temps périscolaire (matin, midi et soir) reste de la compétence communale, alors que l’animation pendant le temps extrascolaire, les mercredis, samedis et durant les vacances est désormais confiée à Questembert Communauté depuis le 1er janvier 2013.

Revenir à la situation d’avant la réforme de 2013 ? Impensable, comme osent l’écrire les élus de la majorité ? Soit ils veulent faire croire qu’ils ont des idées nouvelles, soit (très probable) ils ignorent ce qui se faisait à Questembert avant.

Car, avant 2013, nous avions mis en place un P.E.L. (Projet éducatif local) communal élaboré en partenariat avec les directeurs des écoles, les services académiques et la C.A.F. qui apportait une aide financière. Cela avait permis de prendre en charge les enfants des classes maternelles et élémentaires pendant la pause méridienne (avant, pendant et après le repas du midi), et de proposer des activités encadrées par des agents communaux, le service enfance-jeunesse et des associations locales : jeux de société, ateliers théâtre, musique, lecture, découverte de nouveaux sports etc.

Revenir à la situation d’avant la réforme de 2013 ? Non, ce n’est pas impensable ! C’est même le minimum. Nous encourageons la majorité à reprendre le travail entrepris alors sur le temps périscolaire, pas seulement pour utiliser le centre de loisirs Pomme d’Api que nous avions créé dans l’ancienne piscine ou pour employer le personnel, mais pour le bonheur et la réussite des enfants.

Publié le jeudi 13 septembre 2018, par Rédacteur.

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