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Un culot d’acier

Le sortant, quel bilan ? quel projet ?

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Dans mon éditorial de février, je demandais qu’on accorde au citoyen le respect qu’il mérite en s’écartant de la démagogie. Le document que vient de publier le conseiller général sortant montre que le message n’est pas passé : avec un culot d’acier, il tente de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Quel est donc son bilan ? A-t-il un projet pour le canton, pour le département ?

S’attribuer le travail des autres

A lire son document, vous pourriez croire qu’il a tout fait dans le canton. Il revendique même un rond-point qui n’existe pas... à la Croix-Gall ! Vous le voyez en photo avec un casque sur le chantier de la piscine : il a tout fait pour retarder la réalisation de ce projet, en tâchant d’empêcher la déconstruction des barres HLM pendant que ses amis faisaient le tour des appartements pour inciter les habitants à refuser les nouveaux logements. Quant à la subvention du Conseil Général, c’est son prédécesseur qui a fait le forcing pour obtenir un montant exceptionnel.

Car pour les autres subventions, il suffit aux bénéficiaires de faire leur marché dans le « guide des aides » du Conseil Général et de remplir les dossiers : sur une salle de sports, c’est 20% d’un montant subventionnable de 1,5 million, donc vous aurez au maximum 300 000 euros. Ce qui n’est pas rien, mais loin de la somme que le sortant a lancée devant les membres de la Bogue d’Or : 1,2 million. Il s’est trompé ? Le croyez-vous vraiment ?

Quelle création d’emplois ?

Il se flatte des futurs emplois dans le centre social en construction rue Jean Grimaud, sans dire bien sûr la part active que la municipalité a prise dans le montage de cette opération. Mais il ne s’agit pas de création d’emplois - pas la peine d’envoyer votre CV - mais de transfert des personnels auparavant basés à Malestroit. Ce transfert, qui pourrait ne pas plaire aux Malestroyens, montre aussi l’attractivité de notre petite ville, fruit de l’action municipale depuis 15 ans.

Malgré les précisions apportées par Emma, une internaute, en réponse à l’article 2011 Voeux de la municipalité, il persiste à affirmer sur son site de campagne que les 8,5 emplois nouveaux créés à la maison de retraite de Questembert sont dus au Conseil Général : eh bien non, reprenons le calcul :
les résidents vont payer 25 000€ de plus pour l’hébergement, le financement de la dépendance s’élève à 110 000 Euros (40 000 euros pour les résidents et 70 000 pour l’APA, donc pour le conseil général) et 340 000€ pour l’Assurance maladie....
Si le total de 475 000 euros, qui permettent d’avoir les 8.5 postes, le CG n’apporte que 70 000. Comptons 475 000 pour 8.5 postes, cela fait 56000 en moyenne par poste : le conseil général finance 1.25 poste ! soyons honnêtes, les postes liés à la dépendance ne sont pas les plus chers, et en fait l’apport du Conseil général doit permettre de payer presque 2 postes. En tout cas, bien loin des 8.5 postes revendiqués.

Il en profite pour accuser la municipalité de ne contribuer en rien à cette amélioration. En effet, ce n’est pas dans les compétences de la commune, qui n’a donc pas le droit d’intervenir.

Quant aux emplois industriels dont il revendique la création, ils découlent de l’aide programmée par le Conseil général pour la modernisation des entreprises. Et quand il nous parle de zones d’activités d’intérêt régional, il devrait penser qu’un des critères retenus par la Chambre Régionale de Commerce, c’est le raccordement à une 2X2 voies !!!

La machine à promesses tourne à plein

Ah la 2X2 voies, je vous l’ai déjà promise, je vais encore vous la promettre, et dans les 3 ans. Quel coup d’accélérateur, tout à coup. Et au conseil d’administration du Collège Jean-Loup Chrétien, il a annoncé la réalisation - désormais très urgente - de travaux d’étanchéité réclamés depuis longtemps par les responsables de l’établissement. Et il a enchaîné en annonçant la rénovation totale du collège...

Son projet ? encore trois ans...

Il nous demande seulement trois ans pour réaliser ces miracles... Après, c’est promis, il se retirera. Allons, anticipons, remplaçons-le tout de suite à la retraite.
Car la mission que lui ont donnée ses collègues de la majorité départementale, c’est simplement de tenter de conserver le canton à la droite, à l’UMP qui avance masquée sous l’étiquette « majorité départementale ».

Publié le jeudi 17 mars 2011, par Paul Paboeuf.

Messages

  • Et le culot il n’en manque pas.

    Mais il est vrai que sa « Vévette » d’Allaire se débrouille mieux car elle l’a sa 4 voies.

    A ce propos combien de véhicules/jour et combien d’accidents mortels entre Redon et Allaire ?

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  • pas de création d’emplois - pas la peine d’envoyer votre CV -
    utiliser la détresse des gens pour vendre du vent...
    que de la com et rien derrière...
    pendant ce temps les gens crèvent à petit feu, les prix explosent...
    c’est insultant, et tellement méprisant...

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  • Petite surprise lundi soir à Lauzach... par curiosité, je me rends à la réunion publique de Paul Paboeuf et Cécile Bournigal, histoire de voir les candidats de près et d’écouter ce qu’ils proposent de faire...

    En ouverture, après l’accueil républicain du maire, un diaporama explicatif un peu long, certes mais vraiment très instructif où chacun s’y retrouve... et surtout où rien n’est oublié, ni personne.
    Tout est dit que ce soit en matière d’économie, de transports ou d’environnement.
    Et surtout, on sent bien que l’habitant lambda est -enfin- vraiment au centre des préoccupations

    ... la proximité, c’est essentiel... et là pour le coup, on ne pouvait pas tomber mieux côté écoute, vraiment hyper efficace... bravo.
    Hervé Pellois, le président du groupe de gauche au conseil général était présent aussi, proximité, toujours...

    Là, je repense à la visite éclaire hier à Josselin d’un certain psdt de la République qui ne fait que de la communication, où toutes les questions n’amenaient que pirouettes en guise de réponses et où surtout aucune vraie réponse n’était apportée... Avec un aplomb exemplaire, il expliquait que nous n’avions rien compris, que lui seul savait ce qu’il fallait faire et qu’il le faisait bien... de toute façon circulez...

    Je n’ai pas eu l’occasion de voir M. Burban de visu, mais leurs couleurs UMP identiques font que je ne ferai pas l’effort... au dessus de mes forces.

    En attendant, ça me confirme bien qu’il y a deux mondes, ceux qui s’en mettent plein les poches et qui utilisent le système pour profiter des autres sans surtout ne rien faire pour faire évoluer dans le bon sens les choses
    et les autres... ceux qui écoutent et travaillent pour les autres, au service des autres
    pas la même démarche

    Là, j’en ai eu pour mon déplacement : pouvoir échanger avec les candidats, se sentir écouté et surtout soutenu sans avoir besoin de déballer son stock d’amertume, vraiment, ça fait plaisir, ça soulage et... ça donne vraiment envie de voir la suite rapidement... vivement le changement à toutes les strates...

    En attendant, ce fut l’occasion de découvrir des gens motivés qui croient au changement des choses, pour les autres et non pour eux-même...

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  • Je ne sais pas encore ce qui m’a poussé ce mercredi à prendre le chemin de la salle Alan Meur ; peut être l’absence d’une bonne émission à la télé ? Un moment de curiosité ? Le déclic chez un citoyen qui souhaite s’informer ? Un mal de tête persistant qu’un peu d’air frais peut calmer ? Alors là, c’est raté car je suis revenu avec ma sinusite et … des aigreurs à l’estomac !

    Arrivée pas banal : des vigiles.
    Premier réflexe, je cherche mes papiers ; « m…. » je les ai oubliés ! Tant pis, je risque la fouille au corps, mais je passe grâce à ma bonne mine.
    Deuxième impression, un peu de surprise car la salle est au tiers pleine, c’est-à-dire aux deux tiers vide ! Au passage je reconnais quelques visages, d’autres me sont totalement inconnus.

    En Monsieur Loyal, Mr Merchet, devant le fan club, fait le tour de chauffe ; c’est bien mené, des photos, des vidéos. Puis en vedette américaine le conseiller de Plouay très laudatif.

    Arrive la vedette de la soirée qui se présente : jeune, diplômé, adjoint au DRH, social, entreprise, étude d’ingénieur, emplois, … je, moi-même, moi, mon, j’ai, on m’écoute à Vannes, à Paris, à l’ONU ; grâce à moi, ,je ne lâche rien . Puis vient l’énumération de tout ce qu’il a réalisé dans le canton et à Questembert. On l’imagine presque pelle et pioche à la main, le casque jaune sur la tête. Suit une liste de ronds points, de bretelles, d’investissements, médiathèque, culture, Louxsor (j’ai du m’endormir !), la piscine … alors là, je sors de mon étonnement et le doute m’envahit. Ses amis du bulletin jaune et verts ne sont ils pas contre ? Ce qui a échoué, c’est pas moi, c’est le Grenelle, c’est la Région, c’est les 35 heures, c’est l’autre ! C’est de bonne guerre mais c’est court !

    Applaudissements, je claque des mains mollement car je ne tiens pas à me faire remarquer et je n’ai pas oublié les deux vigiles.

    A la sortie, l’air frais me fait du bien.
    Je suis abordé par un enthousiaste « Heureusement qu’il est là sinon, … »
    Je le coupe , « au fait dans quelle entreprise travaillait il ? »
    «  Je croit que c’est Vivendi » me dit mon interlocuteur
    «  Ah oui ; le Vivendi de Messier, de l’affairisme, des magouilles , ! Il était donc plus proche du CAC 40 que de l’emploi ! »

    Laissant mon enthousiaste perplexe, je continuais mon chemin, pensant que le sortant a rempli son rôle normalement, des malveillants diront sans ambition.
    A priori à Questembert, le conseiller municipal attaque presque tout ce qui est fait mais le conseiller général le revendique.

    Certes ses amis lui ont confié le gros budget social, mais que reste-t-il comme marge de manœuvre lorsque les obligations légales sont remplies ? Un peu comme dans les familles modestes lorsque les charges incompressibles sont prélevées.

    A la maison, après avoir enfilé mes chaussons, je parcours d’un œil discret la profession de foi du candidat UMP, et j’apprends que c’est grâce au Département et à lui que Martin Hirst a créé le rSa … c’en est trop, je m’en veux de ne pas avoir réagit aux affabulations mais je pensais aux deux vigiles !

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  • Oui il a du culot, ce type !pour un peu, c’est lui qui a batit les pyramides, versailles, et la tour Effel

    il ose raconter l’histoire des dirigeants qui viennent à Questembert « la honte de sa vie » ; pour raconter des histoires, c’est pas difficile, mais il y a des histoires que personne ne croit.

    dites lui ses quatre vérités pendant le débat mercredi

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  • A lire le document de campagne de M. Burban, il voudrait nous faire croire que c’est lui qui a tout fait, qu’il a un bilan irréprochable sauf qu’il ment ou se trompe ou veut tromper sans faire exprés. Ex : le rond point de la Croix Galle et la subvention pour la salle de gymnastique....

    au niveau départemental il est excellent, d’après ses copains, mais au niveau local il est contre tout : faire ce qui est bien servirait trop à Paboeuf. Ce qui est entrepris, c’est s’endetter, c’est pharaonique, c’est une frénésie de travaux.

    Il ne faudrait surtout pas agir sur le foncier et laisser s’emballer les prix. Imaginons ce que deviendrait notre ville si seulement les riches pouvaient construire ou spéculer.

    L’action de Paul Paboeuf porte ses fruits dans tous les domaines malgré les attaques et les coups reçus. Heureusement, les récentes décisions de la justice (au tribunal administratif et en appel) lui ont donné raison.

    Je soutiens Paul Paboeuf, car ses idées, son expérience, son action, ses projets, montrent qu’il sait écouter, dialoguer, convaincre déléguer. Quand il défend une cause juste pour l’avenir, il s’accroche, il se bat pour la faire aboutir.

    Les 20 et 27 mars, élisons Paul Paboeuf, conseiller général pour le canton de Questembert

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  • Voter Paul Paboeuf, , c’est reconnaître son action de proximité et de solidarité menée dans notre Commune depuis 1995.

    C’est donner une « dé-culot-ée » d’acier à l’UMP et à ses serviteurs zélés !

    Les victoires de 2011 permettront les changements de 2012.

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