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• 1. Culture, 26 mars 2014, 09:39, par fabien

  Vous indiquez que la culture est au cœur de votre projet.
  Ma question est de savoir s’il revient à une commune de gérer la culture.
  Je pense que ce besoin est créé par les communes sans demande particulière des administrés.
  Je suis juriste et suis issu d’un milieu ouvrier et je n’ai pas eu accès aux bibliothèques, aux spectacles etc... et je me définis comme un enfant de la télé ce qui ne m’a pas empêché de bénéficier de l’ascenseur social et de me cultiver par la télé. Et oui on peut se cultiver par la télé.
  Il serait donc intéressant d’établir une étude sur les bénéficiaires de ces structures culturelles par catégories sociaux professionnelles et par revenus afin de déterminer si cette sacro sainte culture profite au plus grand nombre.

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• 2. Boris Lemaire explique son engagement, 26 mars 2014, 14:29, par L texier

  La question que vous posez est intéressante : est ce qu’il revient à une commune de gérer la culture ?
  Posons une autre question : qu’est ce qu’on entend par culture ? Si lire un livre, c’est accéder à la culture, on sait qu’il y a à un moment donné transmission. Il y a forcément à un moment donné un passeur : parent, enseignant dans le cas du livre, ou autre (même avec la télé)
  Il faut donc des lieux, des actions ; s’il vous arrive d’aller à la médiathèque, vous verrez des gens de toutes générations, des parents déjà « passeurs » qui utilisent les réserves de ce lieu pour répondre à la demande des enfants.
  La musique , les spectacles vivants : il faut aussi des lieux où se fera l’initiation, le « passage », dans le plaisir partagé : le spectacle en salle , ou la fête dans la rue.
  Vous dites la « sacro sainte culture », sans doute avec en arrière plan la vision d’une culture dite « élitiste », sorte de grand messe passablement poussiéreuse d’une classe sociale favorisée.
  Si on voit les choses autrement : qq chose de vivant, simplement plaisant ou des créations d’une haute maîtrise professionnelle au service d’un sens, d’une émotion, vécu intensément avec les autres spectateurs, ou simplement rire partagé, c’est quand même ce qui crée des liens entre tous dans une ville, et la municipalité la municipalité doit vraiment s’en occuper .
  Rappelez-vous que les spécialistes des banlieues savent qu’il y a une corrélation entre délinquance et absence d’actions culturelles . Un des remèdes : la lecture dans les cages d’escaliers.
  Vous revendiquez d’être un enfant de la télé, et de vous cultiver par ce moyen : c’est bien, cela prouve que vous avez appris d’une façon ou d’une autre à trouver vos infos.
  Aujourd’hui, face aux écrans, et aux multiples chaînes, est ce aussi simple ?
  Et qu’en est- il de la solitude face à l’écran ?
  Quand aux bénéficiaires : en somme, vous voudriez qu’ils paient plein pot.
  Partout , le culturel est subventionné : si on ne le fait pas, les subventions vont vers ceux qui ont déjà opéra etc. (Et ce sont les impôts de tous)
  Enfin, une ville qui ne s ’occuperait pas de cela faillirait, et serait moins attractive .

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• 3. à la portée de tous, 27 mars 2014, 19:58, par Valérie

  Ce qui me plaît à Questembert c’est qu’il y ait des fêtes dites « culturelles » gratuites, pour tous, et pas qu’une seule.
  Je me souviens des 10 ans des festives halles, c’était unique !
  Les gens paraissaient contents. C’est contagieux la bonne humeur.
  Où quand j’ai découvert la totalité des gamins avec un chèque livres pour s’en offrir au moins un, je trouve l’idée géniale et peu importe les revenus, il repart avec son choix, à lui. Il n’y a rien d’élitiste je trouve, juste permettre à un mino de se choisir une lecture voir même un certain partage des savoirs.
  Il s’agit là d’un choix politique de mettre en place ces démarches, qu’elles dépendent de la mairie ou de la communauté de communes, C’est grâce à la volonté d’élus qui ont eu envie que les gens profitent et découvrent des choses qu’ils n’auraient pas forcément été chercher.
  De belles idées, toute simples, qui adoucissent le quotidien.

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• 4. Boris Lemaire explique son engagement, 29 mars 2014, 09:46, par Boris Lemaire

  @ Fabien
  Je suis heureux que vous ayez pu vous cultiver par vous-même avec le média , pas que culturel, qu’est la télévision.
  Mais si l’offre de votre jeunesse avait été plus diverses et plus proche de votre territoire, vous auriez peut-être pu partager encore plus votre point de vue et découvrir les acteurs de la culture et pas uniquement les œuvres.
  Pour ce qui est de l’accès à la culture, la famille est le premier lieu de cet échange . Les lieux de patrimoine et de diffusion (médiathèque notamment) permettent à toutes les familles de se l’approprier.
  L’école doit en être le second car sans discrimination sociale ;
  le chèque-livre pour tous les élèves des écoles maternelles et primaire lors du salon du livre jeunesse est un des outils que propose la commune.
  Quant à une étude qui permettrait de montrer le lien entre niveau social élevé et meilleur accès à la culture des enfants , ce serait une perte d’argent.
  OUI, c’est le cas, pour autant doit-on rester devant ce constat et laisser perdurer cette différence & NON, les majorités municipales de Questembert successives ont fait le choix contraire et nous nous proposons de continuer.

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