Pourquoi la culture est importante
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Avec des équipements d’excellente qualité (médiathèque, L’Asphodèle, cinéma Iris) et des événements diversifiés (Festives Halles, Salon du livre jeunesse, Festimômes, Fête de la musique, etc.), le dynamisme culturel de Questembert n’est plus à démontrer. Sait-on que l’Iris est le seul cinéma du département disposant des trois labels « Art et essai », « Jeune public » et « Patrimoine et répertoire » ? Il se trouve pourtant des esprits chagrins pour estimer que la mairie n’en fait pas assez, ou en fait trop, ou pas comme il faut, ou que ça coûte trop cher...
Voir en ligne : L’apport économique de la culture
Ça coûte ? Non ça rapporte !
D’un point de vue économique, on sait que la culture, loin de coûter de l’argent à une collectivité, est au contraire un secteur bénéficiaire. Un rapport commun du ministère de la Culture et du ministère de l’Économie, publié début janvier, concluait en effet que la culture contribue sept fois plus au PIB de la France que l’industrie automobile, pour ne donner qu’un point de comparaison. Mieux encore, la valeur ajoutée due aux activités culturelles atteint plus de 35 milliards d’euros chaque année en France. À Questembert, si les Festives Halles ou la Fête de la musique ne rapportent rien en billetterie (et pour cause, ce sont des festivités gratuites), elles attirent des milliers de visiteurs qui fréquentent les commerces du centre-ville.
Parlons emplois
À Questembert, une douzaine de personnes sont employées dans le domaine culturel par la commune ou la communauté de communes. À cela s’ajoutent les trois employés de l’Iris, quelques artistes peintres et plusieurs intermittents du spectacle. Sans compter les professeurs de musique, au SIDEM ou en privé, et... un éditeur de livres.
L’utilité sociale
Mais le plus important est peut-être ailleurs. La culture est avant tout un facteur d’échanges et un créateur de liens entre les membres d’une collectivité. Que ce soit dans un fest noz, à l’occasion d’une projection de ciné-sénior à l’Iris ou lors d’un spectacle pour enfants, la culture favorise le « vivre ensemble », l’ouverture, le partage.
Le dynamisme culturel
C’est, par exemple, donner la possibilité aux enfants des écoles primaires de voir des films à prix réduit à l’Iris. C’est offrir des rencontres autour d’un auteur à la médiathèque. C’est transformer le centre-ville en une immense scène de spectacle pendant les Festives Halles grâce à l’enthousiasme d’une centaine de bénévoles. C’est amener l’Orchestre symphonique de Bretagne à l’Asphodèle pour un concert mémorable à un prix dérisoire. C’est donner accès à un local de répétition équipé pour les groupes de musique locaux.
- Spectacle pour enfants à L’Asphodèle - FestiMômes 2012
Bien sûr, tout n’est pas parfait. Et surtout, rien n’est jamais figé. Il faut sans cesse explorer de nouvelles voies, être à l’écoute des besoins et des désirs de l’ensemble de la population, améliorer l’offre de loisirs culturels. Pour que Questembert continue de susciter l’admiration, même outre-Atlantique. Comme l’écrivait le journaliste Michel Bélair dans le grand quotidien québécois Le Devoir, visiteur habituel de Festi’Mômes, : « Questembert abrite une Médiathèque à faire fondre de jalousie, un cinéma où le répertoire a une place de choix et une grande salle de spectacles polyvalente, l’Asphodèle, qui peut accueillir presque 400 spectateurs. [...] C’est ce que l’on appelle une vision de la vie en commun, un véritable plan de gestion municipale incluant la culture, une denrée particulièrement rare chez nous quand on sort des grands centres. »
Publié le lundi 10 mars 2014, par .