Rue des Pins !
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Message reçu d’un riverain de la Rue des Pins : Il a beaucoup plu ces dernières semaines, certes, mais ne serait-il pas possible de faire quelques travaux sur cette route ? Les fossés débordent, la route est envahie par l’eau , les grilles sont recouvertes par la boue, d’autres font jaillir de véritables geysers. Certains riverains font des saignées sur les bas-côtés pour que l’eau s’écoule dans les fossés ....mais plus loin il n’y a plus de fossés ou ceux-ci sont enfouis.. !! Cette route a des trous, vu le nombre de véhicules et surtout de camions bien chargés qui y passent ce n’est guère étonnant ! La route de Bocquenet est superbe à côté.
Le mois s’appelait Pluviose
En effet, il a beaucoup plu ce mois-ci. Il y avait de l’eau dans les fossés, mais aussi dans les champs. Une pluviosité exceptionnelle qui a confirmé et bien au-delà le dicton : « février doit remplir les fossés, et mars, après, les quitter séchés » (Proverbes et dictons). A cette période du 20 janvier au 20 février, le calendrier révolutionnaire avait donné le nom significatif de Pluviôse et il aurait bien mérité son nom cette année.
Ces masses d’eau ont eu des conséquences sur toutes les voiries et particulièrement les plus sollicitées ou les plus fragiles : le cheminement des bus devant le lycée est creusé d’ornières, tout comme le parking de la gare. Le mal aurait été pire si, après ces précipitations, on avait eu une période de grand froid.
Le casse-tête de la rue des Pins
Et dans une rue comme la rue des Pins, les effets sont encore plus visibles comme le souligne ce riverain. Il s’agit d’une route « ancienne », dont la structure est évidemment inadaptée aux contraintes d’aujourd’hui (poids lourds, vitesse, etc). Les sols de ce quartier sont très plats et très imperméables : difficile d’évacuer les eaux de pluie quand elle sont trop abondantes. Heureusement que la construction de la route au nord de l’hippodrome a réduit la circulation sur cette voie, la situation serait encore bien pire. Et merci aux riverains qui ont pris l’initiative de faite des saignées pour traiter partiellement le problème.
De plus, la rue est étroite, bordée d’arbres dans des propriétés privées, souvent encombrées de camions, Tout cela concourt à dégrader son état aujourd’hui... et complique encore un programme de réfection.
Travaux à programmer
Pour prendre le problème par le bon bout, il faut commencer par les réseaux souterrains : eau potable, eaux usées, et eaux pluviales. Dans ce domaine, le premier acteur doit être le SIAEP (syndicat intercommunal d’adduction d’eau) qui, cette année, a décidé d’affecter son enveloppe de travaux aux réseaux de la place de la gare dont la réfection est prévue cette année. Mais nous ferons inscrire la rue des Pins au programme de 2015. D’ici là, il faudra se contenter de réparations qui ne pourront être que provisoires.
Promesses intenables
En période électorale, il est facile, surtout quand on n’y connaît pas grand chose, de promettre, croix de bois, croix de fer, que « ce sera fait dans l’année ». Et d’annoncer dans le même temps qu’on va baisser les impôts, réduire les investissements... Comme dit l’autre, les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
Réfection de voiries, curage des fossés : programmation pluriannuelle
Même quand il n’y a pas les complications des réseaux comme dans la rue des Pins, il faut chaque année arbitrer entre les priorités : l’adjoint aux travaux, aidé par le bureau d’études voirie, présente au comité consultatif (élus et non élus) un programme de réfection de voiries et de curage des fossés. Ce qui veut dire un classement des priorités, comme la rue de Bocquenay en 2013. Et après, il faut que ça rentre dans l’enveloppe budgétaire... Total des travaux de voirie et réseaux en 2013 ; pas loin de 2 millions d’euros. Pas assez pour faire tout ce qu’on pourrait souhaiter. Et nous sommes dans une période où les coûts de travaux sont plutôt bas.
Publié le dimanche 2 mars 2014, par .
Post-scriptum
N.B. : la réfection d’une partie de la route de Bocquenay, validée par le comité voirie, avait été reporté de 2012 en 2013.
Messages
1. Rue des Pins !, 3 mars 2014, 18:45, par le maléfan
la période pluvieuse vécue depuis la fin 2013 nous a fait prendre conscience de l’utilité de prévoir un entretien des réseaux existants .
Etant professionnel des réseaux nous avons du pour la première fois depuis 25 ans stopper notre activité plus de 10 jours . c’est dire que les éléments ont été néfastes à la bonne marche de l’économie .
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