Zones humides : consultation en mairie
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Dans le cadre de la révision du PLU, la commune a confié la mise à jour de l’inventaire des zones humides au Grand Bassin de l’Oust. Les techniciens ont présenté leur travail en mairie le 30 novembre et une consultation est ouverte jusqu’au 10 décembre : les documents sont à disposition et il y a un registre d’observations.
Une obligation réglementaire
La réglementation qui s’impose dans le cadre du SAGE Vilaine (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) prévoit que l’inventaire des zones humides à protéger soit annexée au PLU. Pour mener cette étude les techniciens du GBO se sont appuyés sur la cartographie de l’IGN et sur des observations directes (sondage à la tarière, description de la faune et de la flore) mais aussi sur un groupe de « référents » zones humides, composé d’élus, d’agriculteurs, de chasseurs et de pêcheurs, qui ont tous apporté leur connaissance du terrain.
Les documents élaborés sont soumis à consultation publique en mairie jusqu’au 10 décembre.
Près de 10% du territoire communal
Sur les
6352 ha que compte la commune, l’étude relève 135 km de cours d’eau et fait apparaître plus de 600 ha de zones humides soit près de 10% de la surface, une proportion un peu supérieure à la moyenne du bassin de Vilaine (8 %) . La plupart du temps ces zones humides sont en prairies et de bois mais 4 % sont en cultures.
Elles sont plus nombreuses sur le nord de la commune où se trouvent les « têtes de bassin », les points de départ des ruisseaux qui s’orientent vers l’Arz au nord, vers le Trévelo à l’Est et vers le Tohon et le bassin de Pénerf/Penmur. Au sud de la commune, les vallées sont plus encaissées et les zones humides concentrées essentiellement en rives des cours d’eau.
Une zone humide à l’abandon
Pourquoi protéger les zones humides ?
Les zones humides sont rigoureusement inconstructibles, on ne peut ni les creuser, ni les drainer, ni les remblayer. Elles constituent des réserves d’eau naturelles, un peu comme des éponges, elles sont aussi riches d’une grande biodiversité (faune et flore), elles ont une fonction d’épuration parce qu’elles captent une partie des nitrates des eaux de ruissellement.
Malheureusement trop de ces zones sont à l’abandon parce que pas assez productives pour l’agriculture. Petit à petit elles se ferment par délaissement et manque d’entretien : elles perdent ainsi leurs fonctionnalités de stockage, d’épuration et de réservoir de biodiversité. Il faudrait qu’elles soient entretenues au minimum : pâturage, fauchage, etc, comme le prévoit par exemple le projet de la coulée verte.
Une prairie humide entretenue
Publié le dimanche 5 décembre 2010, par .